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vendredi 29 juin 2012

Adoption de la loi sur l'immigration sur fond de mobilisation


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 29 juin 2012 02:34
 
Alors que des professionnels de la santé se mobilisent contre les réformes qui limiteront l'accès aux soins de santé aux réfugiés, le ministre de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney, se félicite de l'adoption de la nouvelle loi sur le système d'immigration canadien.
Le ministre Jason Kenney accueille « avec satisfaction l'adoption définitive et la sanction royale de la loi qui protégera et améliorera le système d'immigration du Canada », a-t-il déclaré dans un communiqué.
M. Kenney a invoqué des raisons économiques pour expliquer les moratoires imposés à compter de maintenant sur les demandes d'immigration de travailleurs qualifiés et d'investisseurs. Selon lui, les délais d'attente, qui pouvaient aller jusqu'à huit ans, ne nuisaient pas seulement aux immigrants, mais aussi au Canada.
« À cause de ça, on a perdu la concurrence pour plusieurs des meilleurs immigrants potentiels parce qu'ils pouvaient entrer dans des pays comme la Nouvelle-Zélande et l'Australie dans un délai de quelques mois, » a-t-il affirmé en conférence de presse, vendredi.




La Loi prévoit en outre des réformes au système d'octroi de l'asile. « Ces modifications permettront d'offrir une protection plus rapidement aux personnes qui en ont réellement besoin, notamment en réduisant le temps nécessaire pour examiner et traiter une demande d'asile. »

Mobilisation pour l'accès aux soins de santé

Une disposition particulièrement controversée de cette loi stipule que, dès le 1er juillet, les réfugiés n'auront plus un accès gratuit au Programme fédéral de santé intérimaire. Ottawa ne remboursera donc plus leurs frais de soins de santé spécialisés, comme les médicaments jugés non urgents et les soins dentaires.

Des médecins, infirmières, professionnels paramédicaux et des patients de l'Hôpital de Montréal pour enfants ont lancé vendredi une campagne d'envoi de lettres afin d'exprimer leur opposition aux coupes prévues par le gouvernement fédéral dans le Programme fédéral de santé intérimaire. Dans un communiqué, ils affirment avoir recueilli plus de 800 signatures.

« Les réfugiés qui arrivent au Canada ont fui la guerre, la persécution, les menaces contre leur vie. Souvent, ils arrivent au pays avec peu ou pas de ressources. Comment pouvons-nous attendre d'eux qu'ils paient pour des médicaments, des vaccinations, ou une visite chez le médecin? » demande la Dre Micheline Ste-Marie, directrice des services professionnels à L'Hôpital de Montréal pour enfants.

Les médecins qui s'indignent des compressions dans les soins médicaux aux réfugiés ont reçu un appui de taille du ministre de la Santé du Québec, Yves Bolduc. Québec s'engage à couvrir temporairement les services qu'Ottawa cessera de rembourser.La ministre de la Santé ontarienne Deb Matthews a elle aussi imploré le ministre Kenney de revenir sur sa décision.


NDLR: On commence à s'éloigner de plus en plus du «plusse meilleur pays au monde» de Jean Chrétien...

Sécurité routière - Des peines plus sévères pour les délinquants de la route

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Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 29 juin 2012 08:23

De nouvelles mesures en matière de sécurité routière entrent en vigueur à compter du 30 juin au Québec. Des sanctions plus sévères sont prévues pour les récidivistes de l'alcool et les conducteurs qui ont des comportements à haut risque.

Lors d'une infraction pour conduite avec les facultés affaiblies, la saisie du véhicule est prolongée à 90 jours. Dans le cas d'une troisième condamnation en 10 ans, le chauffard aura l'obligation de posséder, à vie, un détecteur d'alcool dans sa voiture.

Cette nouvelle mesure est applaudie par le président de la Table québécoise de sécurité routière, Jean-Marie De Koninck. « Quand on pense que si on se fait prendre une troisième fois, toute sa vie, on va devoir souffler dans la balloune dans son propre véhicule. Je pense que c'est une mesure dissuasive très, très forte. »

La tolérance zéro pour les conducteurs de taxi et d'autobus entre aussi en vigueur. La limite d'alcoolémie est également abaissée à .05 pour les conducteurs de véhicules lourds.




De leur côté, les adeptes de courses de rue et du surf de voiture, aussi appelé « car surfing », seront assujettis à des peines plus sévères. La loi prévoit maintenant une amende de mille dollars pour ce genre d'infraction, la suspension immédiate du permis de conduire et la saisie du véhicule.

À partir du 30 juin, il sera également interdit aux piétons de traverser les chemins en diagonale, à l'exception de certaines intersections qui seront identifiées.

Ces nouvelles mesures de sécurité découlent du projet de loi 71 adopté en décembre, et qui prévoyait aussi l'introduction de la tolérance zéro pour les conducteurs de 21 ans ou moins.



N.D.L.R.: Si la nouvelle lois est appliquée comme c'est le cas pour celle régissant le téléphone portable au volant, cette nouvelle loi ne changera pas grand chose! En effet, dès qu'on prend la route, on voit régulièrement des gens conduire avec le portable à la main et se foutant royalement des autres conducteurs autours... Qu'en pensez-vous?

Industrie minière - Mine Jeffrey : Québec accorde une garantie de prêt de 58 M$


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 29 juin 2012 12:17
 
La relance de Mine Jeffrey reçoit un sérieux coup de pouce de Québec qui annoncera, vendredi après-midi, l'octroi d'un prêt de 5B millions de dollars, remboursable, avec intérêts.
Le président de Mine Jeffrey d'Asbestos, Bernard Coulombe, et le député de Richmond, Yvon Vallières, ont convoqué la presse à 16 h.
Selon des informations obtenues, le montage financier de la relance exigé par Québec est complété depuis le début du mois de juin. Bernard Coulombe n'attendait que l'autorisation finale du conseil des ministres pour obtenir une garantie de prêt de 58 millions de dollars.
Balcorp souhaite relancer la mine d'amiante Jeffrey à Asbestos dans le but d'exporter sa production vers des pays en développement. Le gouvernement du Québec appuie le projet et a promis une garantie de prêt de 58 millions de dollars si Balcorp investissait 25 millions de dollars.




La semaine dernière, lorsqu'il a annoncé son retrait de la vie politique, Yvon Vallières a mentionné qu'il voulait régler le dossier de mine Jeffrey avant son départ.

Chronologie d'une relance

Août 2010 : Balcorp manifeste son intérêt pour la reprise de la mine Jeffrey.

Février 2011 : Le gouvernement pose comme condition à une éventuelle garantie de prêt une inspection des usines indiennes afin de s'assurer que ses acheteurs indiens se servent de l'amiante de façon sécuritaire.

13 avril 2011 : Le gouvernement s'engage à garantir un prêt de 58 millions de dollars à Balcorp si cette dernière trouve 25 millions de dollars à investir dans le projet. Balcorp a jusqu'au 1er juillet pour compléter son montage financier.

1er juillet 2011 : Balcorp n'a pas encore réuni la somme demandée. Le gouvernement repousse la date limite au 15 août.

15 août 2011 : Balcorp n'a toujours pas réuni les 25 millions de dollars. Le gouvernement repousse de nouveau la date limite, cette fois jusqu'au 1er octobre.

1er octobre 2011 : Balcorp prétend avoir réuni les fonds nécessaires grâce à des partenaires étrangers dans trois pays et présente son montage financier au gouvernement. Des vérifications d'usage seront faites par le gouvernement.

jeudi 28 juin 2012

Québec inaugure la centrale Eastmain-1-A à la baie James

Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 28 juin 2012 09:32
 
Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a inauguré jeudi à la baie James la centrale hydroélectrique Eastmain-1-A, qui fait partie du projet Eastmain-1-A-Sarcelle-Rupert, une installation de 5 milliards de dollars.
La centrale a une capacité de production de 2,3 TWh (terawattheures) par an, soit l'équivalent de la consommation annuelle d'environ 135 000 foyers. L'énergie produite est destinée en priorité à la demande domestique, mais aussi à l'exportation.
L'inauguration s'est effectuée en compagnie du directeur général d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, du ministre des Ressources naturelles, Clément Gignac, du ministre responsable de la région de l'Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, Pierre Corbeil, du ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, ainsi que du chef du grand conseil des Cris, Matthew Coon Come.
Le projet Eastmain-1-A-Sarcelle-Rupert va notamment augmenter la capacité de production de certaines centrales du complexe La Grande, plus au nord. L'eau qui passe à travers les turbines du nouveau complexe ira alimenter en aval les centrales de Robert-Bourassa, La Grande-2-A et La Grande-1.




« La même goutte d'eau produit de l'énergie plusieurs fois, c'est un grand avantage », a commenté le PDG d'Hydro au terme de la cérémonie officielle.

La construction de la centrale Eastmain 1-A a commencé en 2007. La centrale est opérationnelle depuis janvier dernier, mais l'inauguration avait été reportée en raison d'empêchements de la part du chef Matthew Coon Come.

Le gouvernement du Québec rend ses données publiques

www.radio-canada.ca (Copyright : © Société Radio-Canada. Tous droits réservés.)

Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 28 juin 2012 09:18
 
Le gouvernement du Québec a lancé jeudi le portail www.données.gouv.qc.ca, qui permet de centraliser ses données publiques et de les rendre accessibles à la population.
« Progressivement, une multitude de données de nature statistique, géographique ou financière y seront divulguées », annonce un communiqué du gouvernement, ajoutant que les internautes pourront « utiliser ces données, les enrichir et développer de nouvelles applications ».
Le gouvernement espère ainsi favoriser « la participation active des citoyens aux processus décisionnels et à l'élaboration des politiques publiques ».
La population pourra, par exemple, suivre l'évolution des dépenses gouvernementales en matière de ressources informatiques. Elle pourra également s'informer sur le progrès des grands projets gouvernementaux.




La mise sur pied du portail survient dans la foulée du dévoilement du rapport du député libéral Henri-François Gautrin sur le gouvernement du Québec et le web 2.0, intitulé « Gouverner ensemble ».

Fruit de consultations publiques entamées il y a plus d'un an, ce rapport formule 32 recommandations. L'objectif : rendre le gouvernement « ouvert ».

L'une de ces recommandations portait sur la création de ce portail, afin de rendre accessibles toutes les données publiques du gouvernement (qui ne contiennent pas d'informations personnelles sur les citoyens), en formats libres.

De plus en plus d'organisations réclament le libre partage des données et des informations pour le bien du public.

Récemment, la Ville de Montréal a rendu ses données publiques, à l'instar de plusieurs autres villes canadiennes.

Sylvain Simard quittera la politique à la fin de son mandat



Francophonie - Une campagne de financement pour un monument de la francophonie à l'Université d'Ottawa



L'Université d'Ottawa donne le coup d'envoi à une campagne de financement pour ériger un monument de la francophonie sur son campus. L'établissement d'enseignement bilingue veut ainsi souligner son engagement envers les francophones.



L'objectif est de recueillir 100 000 $ dans les prochains mois.
Cette campagne est lancée quelques jours après que le Bureau des gouverneurs et le Sénat de l'université eurent adopté une résolution pour demander à la province une désignation en vertu de la Loi sur les services en français.
Cette mesure touche uniquement les programmes de premier cycle offerts en français ainsi que les services aux étudiants.
La désignation pourrait être obtenue officiellement vers la fin de l'année.

Casseroles dans Argenteuil : Marois le referait



mercredi 27 juin 2012

Les politiques de la SCHL contribuent à la crise du logement, selon l'IRIS

Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 27 juin 2012 03:01

Les politiques d'accès à la propriété de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) contribuent à faire perdurer la crise d'accessibilité au logement au Québec et fragilisent l'économie canadienne, selon une étude de l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS).

Ces politiques favorisent la construction de condominiums au détriment du logement locatif et du logement social, ce qui accroît la pénurie de logements et fait grimper les prix, au détriment des moins nantis, selon Philippe Hurteau, chercheur à l'IRIS et coauteur de l'étude, publiée mercredi.

« Au milieu des années 1990, le gouvernement fédéral a décidé d'abandonner la construction de logement social et de logement locatif par l'entremise de la SCHL, ce qu'elle faisait traditionnellement, pour favoriser beaucoup plus des politiques d'accès à la propriété. Le résultat est qu'il y a une pénurie de logements locatifs », a affirmé M. Hurteau, en entrevue à RDI.

« Par exemple, à Montréal, cette année, il y a 183 unités de logement locatif en construction, contre 10 000 unités en condominiums, relève-t-il. Le taux d'inoccupation des logements est de 2,2 % à Montréal, 0,7 % à Québec et varie entre 0,1 et 0,3 % en Abitibi. » Un seuil d'équilibre se situe normalement à 3 %.




« On a des politiques d'accès à la propriété qui répondent à un certain besoin, les gens veulent s'acheter des condos, ce qui laisse de côté un besoin social de plus en plus important, qui est le logement locatif, tout en créant une situation de surchauffe du marché du condominium », ajoute le chercheur.

« Avec l'augmentation des mises en marché, l'augmentation des prix, il y a aussi une augmentation des unités de condo qui ne trouvent plus d'acheteurs. Donc, la situation nous fait craindre une déstabilisation du marché dans les années à venir », explique-t-il.

M. Hurteau soutient que, puisque la SCHL garantit les hypothèques, si le marché immobilier s'écroule, le gouvernement fédéral sera ultimement responsable et devra garantir le paiement des hypothèques de plusieurs ménages. « Déjà, les ménages canadiens sont surendettés, le taux d'endettement des ménages au Canada est de 152 %, donc la situation fragilise l'économie canadienne et qui fragilise l'état des finances publiques », dit-il.

Selon lui, les mesures prises la semaine dernière par le gouvernement fédéral pour resserrer davantage les règles en matière d'emprunt hypothécaire sont insuffisantes pour régler la crise actuelle. « C'est un pas dans la bonne direction, on atténue une situation qui était problématique, mais c'est insuffisant parce qu'il n'y a pas d'intention de revenir à une politique de construction de logements locatifs, ou du financement du logement social », affirme-t-il.

Selon lui, les gouvernements québécois et canadien devraient revenir à ces politiques, et la SCHL devrait prêter directement de l'argent aux ménages canadiens à un taux d'intérêt plus bas que celui du marché, au lieu de garantir des prêts hypothécaires, ce qui permettrait de sécuriser le marché immobilier.

L'IRIS est un institut de recherche « sans but lucratif, indépendant et progressiste », selon son site Internet. « L'Institut produit des recherches sur les grands enjeux de l'heure et diffuse un contre-discours aux perspectives que défendent les élites économiques », peut-on y lire.

Le maire de Montréal réclame des excuses à Jacques Duchesneau

Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 27 juin 2012 02:28
 
Le maire de Montréal Gérald Tremblay s'offusque des propos que l'ex-patron de l'Unité anticollusion Jacques Duchesneau a tenus à son endroit dans un article du quotidien The Gazette .
« Lui achèteriez-vous une bicyclette usagée? Pas moi », a raillé Jacques Duchesneau en parlant du maire.
« Il peut dire tout ce qu'il veut, a-t-il poursuivi. Je sais ce que j'ai dit et il sait ce que j'ai dit. Il dit qu'il ne se rappelle de rien, mais il se souvient que nous n'en avons pas parlé. Il peut aller en enfer en ce qui me concerne. Vous appelez ça un maire? »
L'ex-patron de l'UAC a affirmé lors d'entrevues qui ont suivi son témoignage à la commission d'enquête sur l'industrie de la construction qu'il a rencontré le maire Tremblay à l'été 2009, et qu'il l'a mis en garde contre certains membres de son entourage.



Le maire Tremblay a confirmé cette semaine qu'il a rencontré M. Duchesneau en juillet 2009, mais nie catégoriquement que ce dernier l'a mis en garde contre son entourage. Ce sont ces propos qui ont fait réagir Jacques Duchesneau en entrevue à The Gazette .

Dans un communiqué publié mercredi midi, le maire Tremblay affirme que « les attaques de Jacques Duchesneau sont inacceptables et surtout indignes d'un ancien chef de police, ex-candidat à la mairie et ancien directeur de l'Unité anticollusion ».

Il lui demande de s'excuser, mais sans appuyer sa requête d'une mise en demeure.

« Si, comme il le prétend, il m'a informé, mis en garde et [il a] identifié certaines personnes de mon entourage, je réitère qu'il a l'obligation de dévoiler ces noms dans les meilleurs délais. Ce serait dans l'intérêt de tous », ajoute le maire.

« Je répète que si Jacques Duchesneau m'avait informé j'aurais agi. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait à chaque fois qu'il y a eu des allégations concernant certaines personnes soupçonnées d'avoir posé des gestes illégaux », soutient Gérald Tremblay.

La loi 78 est maintenue pour l'instant

Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 27 juin 2012 04:20

La Cour supérieure du Québec rejette la requête en sursis d'exécution visant à suspendre l'application de certains articles de la loi 78, adoptée par le gouvernement Charest en plein conflit étudiant.

Cette requête a été déposée le 25 mai par des associations étudiantes, syndicales, communautaires et environnementales qui estimaient que les articles 16 et 17 de cette loi violaient les droits d'association et d'expression.

Le juge François Rolland, qui a étudié la demande, a conclu qu'un débat de fond concernant cette loi était nécessaire pour déterminer si elle doit être suspendue.

Pour l'avocat de la Clinique juridique Juripop, Me Félix-Antoine Michaud, cette décision ne doit pas être considérée comme une défaite pour les opposants à la loi. « En aucun cas, cette décision-là ne vient confirmer la constitutionnalité de la loi spéciale. D'ailleurs, il y a un passage dans la décision où le juge dit que la constitutionnalité de la loi sera regardée plus tard lorsqu'on aura un jugement sur le fond », estime-t-il.


Ce débat de fond sur la constitutionnalité de la loi devrait avoir lieu d'ici l'automne, dans le cadre de la requête en jugement déclaratoire et en nullité déposée en même temps que la requête en sursis.

Jugement sur la requête en sursis

Radio-Canada.ca avec PC

mardi 26 juin 2012

Spectacle des humoristes indignés : les profits iront à Juripop

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Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 26 juin 2012 07:37
 
Les responsables du spectacle-bénéfice de la Coalition des humoristes indignés (CHI) verseront la totalité des profits à la clinique juridique Juripop, afin de contester la loi 78.
La Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) n'encaissera donc pas sa portion des profits du spectacle.
Cette décision a été prise mardi lors d'une réunion entre les responsables de l'événement, Luce et Lucie Rozon, le coordonnateur du spectacle et le directeur de la clinique Juripop, Marc-Antoine Cloutier.
Le spectacle de la Coalition des humoristes indignés a permis de remettre environ 25 000 $ à la clinique juridique Juripop, qui représente la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ).



Les producteurs du spectacle avaient discuté avec la CLASSE pour lui donner la moitié des fonds recueillis, mais des membres ont soulevé que certains humoristes participants tenaient des propos sexistes et homophobes, avait alors expliqué la porte-parole Jeanne Reynolds.

Le dernier congrès de la CLASSE s'est terminé la veille du spectacle, le 14 juin. Faute de quorum au moment du vote, la question est donc demeurée en suspens.

La productrice Luce Rozon dit respecter le choix de l'association étudiante. « Moi je respecte et j'ai beaucoup d'amour pour [la CLASSE]. Ils ont travaillé fort, et ce n'est pas facile de sortir dans la rue et d'y rester », a-t-elle déclaré.

De son côté, la porte-parole de la CLASSE, Jeanne Reynolds, a exprimé sa reconnaissance envers les organisateurs du spectacle, qui ont su respecter « le processus démocratique » de son association.

Le manoir de Pauline...

Depuis un certain temps, les pro-Charest ont ressortis la valeur du «manoir» de Pauline Marois, afin de la discréditer aux yeux des Québécois(es). Cependant, qu'en est-il de la «petite maison à Westmount» de Jean Charest? Si le manoir à Pauline valait bien 3 millions de $, la maison à Jean, elle, en valait 2 millions de $...
Voici d'ailleurs quelques photos de ces deux maisons:

Le «manoir» à Pauline (qu'elle a vendu depuis):




La petite maison à Westmount de Jean:


 

Voici maintenant un article, paru dans vigile.net et écrit par Bernard Degagné en septembre 2007 mais qui est encore et toujours d'actualité puisque laissé sans réponse de la part du principal intéressé: Jean Charest lui-même...

Regardons plutôt du côté de Jean Charest
Le manoir de Mme Marois vaut trois millions de dollars ? Les résidences de Jean Charest, elles, en valent deux millions. Comment donc M. Charest a-t-il pu se les payer ?
Bernard Desgagné
Tribune libre de Vigile
samedi 29 septembre 2007
Le journal Le Québécois avait soulevé en octobre 2006 une question légitime concernant les résidences du premier ministre Jean Charest. En réaction, une véritable opération d’intimidation avait eu lieu. Les avocats de M. Charest avaient envoyé une mise en demeure au Québécois et à d’autres journaux. Deux journalistes de Sherbrooke qui avaient osé s’intéresser à la question avaient été congédiés sur-le-champ par les amis conservateurs de M. Charest chez Quebecor. Le Québécois ne s’est jamais rétracté et reste encore aujourd’hui sur ses positions.
Il est intéressant de rappeler l’affaire des résidences de Jean Charest un an plus tard, alors que le journal The Gazette vient de convier le public et la classe médiatique du Québec à un petit festin de cannibalisme où le plat du jour était Pauline Marois. Les Américains aiment élire des présidents venant de riches familles, mais les Québécois, eux, ont une sorte de répulsion à l’égard de l’argent qui leur fait préférer en général des dirigeants qui ont l’air de tirer le diable par la queue. The Gazette et d’autres médias savaient qu’en montrant le manoir de Mme Marois en boucle à la télé, ils nuiraient considérablement à son image au Québec.
Bien peu de gens semblent avoir retenu de l’histoire du manoir de l’Ile Bizard que la fortune de Mme Marois la met dans une certaine mesure à l’abri de l’influence indue de riches donateurs, ce qui n’est pas le cas de M. Charest, un avocat qui n’a jamais pratiqué sa profession, qui n’a jamais été homme d’affaires, qui vient d’un milieu modeste, qui n’a pas marié une femme riche et qui a tout de même trouvé quelque part l’argent nécessaire pour mener un train de vie princier. Le manoir de Mme Marois vaut trois millions de dollars ? Les résidences de Jean Charest, elles, en valent deux millions. Comment donc M. Charest a-t-il pu se les payer ?
Il ne s’agit pas de salir la réputation de M. Charest, mais bien de savoir si de généreux donateurs l’ont encouragé ou récompensé avec des cadeaux pour qu’il vienne défendre le PLQ et le fédéralisme au Québec. C’est une question primordiale.
Je veux savoir pourquoi le train de vie de mon premier ministre semble dépasser largement ses moyens. Je veux que M. Charest nous dise, ne serait-ce que sommairement, mais tout de même avec preuves à l’appui, comment il peut se payer ce luxe. Je n’ai absolument rien contre la richesse et je sais que M. Charest travaille très fort. Je serais même d’avis que le salaire de premier ministre du Québec n’est pas assez élevé. Mais j’ai le droit de savoir si mon premier ministre travaille à temps plein pour le peuple québécois ou s’il est redevable à des personnes en particulier. Mme Marois a joué cartes sur table. C’est maintenant le tour de M. Charest de nous montrer qu’il n’a rien à cacher.
Mme Marois a élevé quatre enfants et a déjà fait une grande carrière de politicienne. Au lieu de se faire élire chef du Parti québécois et de défendre la cause de l’indépendance du Québec, elle aurait pu se la couler douce dans son manoir. Elle a choisi de servir de nouveau le peuple québécois sans rien y gagner sur le plan financier et en risquant de s’attirer bien des bosses de la part des riches et puissants que le mouvement indépendantiste québécois dérange et qui disposent d’une grosse machine médiatique capable de jeter toute la boue qu’il faut en temps et lieu.
Je veux savoir maintenant si Jean Charest, lui, défend le fédéralisme au Québec parce qu’il pense sincèrement qu’il y va de l’avenir du Québec ou s’il le défend peut-être aussi parce qu’il en tire des avantages personnels. Il est temps de faire la lumière sur les résidences de Jean Charest.
Bernard Desgagné
Gatineau

C'est mon opinion...

Depuis la semaine dernière, le PLQ de Jean Charest a fait diffuser 2 pubs différentes; une concernant le conflit étudiant et dans laquelle il dit qu'il sait avoir raison dans son entêtement à vouloir à tout prix, même à celui d'une crise sociale, maintenir la hausse controversée des frais scolaires de même que la loi 78, et dans l'autre pub, on y voit Mme Marois, cheffe du PQ, en train de frapper des couvercles de casseroles ensemble, lors d'une manifestation qui a eut lieu lors de la défaite des libéraux dans les élections partielles qui se sont tenues il y a moins de 2 semaines. Dans cette dernière pub, aucun mot n'est prononcé.



Pourquoi ces 2 pubs? Une élection générale pour l'automne, quoi qu'en dise Charest?

Une chose est certaine, des élections vont devoir être appelées avant les conclusions de la Commission Charbonneau sur la corruption et la collusion. Commission d'enquête qui aura pris  plus de 2 ans à être décidée par l'actuel gouvernement qui n'en voulait vraiment pas, allégant que ce «n'était pas nécessaire et que ce serait nuisible à une enquête policière....»!



De plus, on apprenait récemment, grâce au PQ, que le gouvernement fédéral devait plus de 800 millions de $ au québec pour l'éducation post-secondaire. C'est-à-dire plus de 2 fois la somme demandée aux étudiants par Charest (365 millions $) afin que ces derniers fassent «leur juste part»!

Il devient donc de plus en plus évident que le gouvernement Charest est , non seulement en mode pré-électoral, mais également en mode survie!



Depuis belle lurette nous sommes habitués à entendre de grossiers mensonges de la part de nos élus; ils nous faudrait peut-être changer notre manière d'écrire le mot gouvernement pour celui de «gouverne-et-ment»!!!!!

Libérez-nous des libéraux, chantaient  les Loco-Locas, celà n'aura jamais été tant vrai!!!!

Michel Bertrand

Les cratères de Montréal: la solution

Chronique parue sur MSN Actualités

Par Jean-Benoît Nadeau, chroniqueur, 26 juin 2012 15:04
C'est rendu qu'il y a tellement de nids-de-poule à Montréal que le maire de Rosemont veut les convertir en vrais nids de poules pour sa volaille.
Certains cratères du centre-ville de Montréal auront bientôt valeur patrimoniale.
Qu'à cela ne tienne! La voirie doit trouver une nouvelle voie. Pourquoi pas la solution radicale? Le retour au gravier!
Il faut s'assumer : si on n'est pas capable, collectivement, de construire des rues qui ne se transforment pas en cratères, eh bien, admettons-le, tout simplement.
Et bouchons le trou avec du gravier. Hop! c'est réglé en une heure, une heure et demie. Il n'y a pas d'études à faire.
Au bout de cinq ans, la moitié des rues de la ville seraient en gravier. En dix, ce serait tout gravier.
Il resterait bien des petits bouts asphaltés ici et là, mais les résidents auraient honte et réclameraient qu'on les mette sur le gravier.

Un week-end au Mont Tremblant
Cette solution toute simple m'est venue pendant un week-end de camping au mont Tremblant avec l'ami Pierre. En fait, c'est son idée à lui.
Pierre est médecin et professeur en santé publique. Il a dirigé des hôpitaux de Médecins du Monde à Sarajevo et au Niger, alors il en connaît un bail sur les zones à problèmes.
Toujours est-il qu'un samedi matin après de très gros orages, la route du parc était transformée en rivière. À deux endroits, il fallait carrément traverser à gué - moi devant la voiture pour voir si ça passe et Pierre qui suit.
La route était tellement crevassée que Pierre et moi étions certains d'être prisonniers du parc quelques jours.
Mais miracle : le lendemain, la route était réparée. La voirie du parc a tout réglé avec quelques pierres et une niveleuse.
C'est là que Pierre a conclu : le gravier est la solution pour Montréal!

Voyons donc, Pierre
Sur le coup, je me suis dit la même chose que vous : « Voyons Pierre, tu n'y penses pas. »
Mais à bien y penser, Pierre a raison.
Au lieu de nous disperser inutilement sur quelque chose que, collectivement, nous ne savons pas faire, reconnaissons-le et simplifions.
Grâce au gravier, la voirie pourra se concentrer sur les installations qui comptent vraiment : l'aqueduc, les égouts, les trottoirs, les ponts et les autoroutes.
Quand un égout ou une conduite d'aqueduc péterait, on le verrait tout de suite : ça ne se s'éroderait pas longtemps en secret sous la surface. En quelques heures, la voirie aurait creusé le trou sans trop se soucier de l'asphalte, et une fois la conduite remplacée, ce serait rebouché en quelques heures.
Bien sûr, le retour au gravier signifierait pour Montréal le retour des crevasses de ruissellement et des ondulations en planche à laver, comme au parc du mont Tremblant. Mais une bonne niveleuse nivelle ça en un rien de temps. Le brave cantonnier n'aurait même pas à descendre de son engin.
Le citoyen responsable trouve que la ville niaise un peu trop à boucher le nid-de-poule ou la crevasse sur sa rue? Avec une pelle, l'affaire est réglée en 30 minutes. Il pourra même facturer la ville pour le service.
Sur le Plateau, j'imagine déjà les partys de voirie. Dans une ambiance de fête, le voisinage répare sa rue. À moins que le bon maire Ferrandez mette tout le monde à la corvée - c'est son genre.
Le gravier, c'est la participation citoyenne.

Oui mais
Le gravier résiste à tout, même aux objections.
Oui, mais la boue? Je n'ai pas dit de la terre, je parle gravier. Le gravier, ça ne fait pas de boue.
Oui, mais le déneigement? Une rue en gravier, ça se déneige comme une surface asphaltée. Même que le fond un peu raboteux permet une meilleure adhérence.
Oui, mais les feuilles, l'automne? Avec le même matériel que pour le déneigement (moins la souffleuse), hop! Plus de feuilles! Et on repasse avec la niveleuse à la fin pour tout égaliser. Les feuilles qui restent feraient du compost. Au printemps, un coup de niveleuse, deux camions de gravier, au revoir!
Oui, mais le vélo? Nous ferons du vélo sur gravier, comme sur le mont Royal. Le gravier simplifierait même l'installation des bornes de signalisation.
Oui, mais les lignes? Les trois quarts sont déjà effacés. La signalisation au sol se ferait avec de gros clous bombés, comme en France et ailleurs en Europe. Bien sûr que ça ferait une bosse, mais ça ne dérangerait pas ceux qui roulent à la vitesse prévue. Il faudra inventer la machine arracheuse de clous et la machine planteuse de clous, mais est-ce là une épreuve pour une civilisation qui a inventé la poutine?
Oui, mais la poussière? Les gros nuages de poussière sur les chemins de gravier, c'est si on roule à plus de 80 km à l'heure. Si vous roulez à 50 - vitesse maximale permise de toute façon -, il n'y a presque pas de poussière. La poussière permettrait à la police de surveiller ceux qui roulent trop vite. Plus besoin de radar photo.
Certes, en période sèche, le gravier sera un peu poussiéreux. Mais c'est vite réglé avec quelques camions arroseurs qui mouilleraient la surface avec de la bonne eau du fleuve. D'ailleurs, si ça vous fatigue, vous pourriez même arroser la rue vous-mêmes et facturer la ville.

Image écologique
Le gravier est « citoyen ». Le gravier est écologique. Le gravier est propre - au sens propre comme au figuré. Car moins d'asphalte et de béton signifient moins d'entreprises en construction et donc moins de corruption.
Certes, les banlieusards qui descendent de leur autoroute pour venir à Montréal devront ralentir. Mais il faut qu'ils ralentissent de toute façon.
L'image de Montréal n'en pâtirait pas une miette, au contraire. Elle pâtit actuellement du fait que nous ne nous assumons pas, collectivement. Montréal n'est pas une ville développée : le gravier, c'est le réalisme.
En assumant son destin gravier, Montréal montrerait d'ailleurs la voie écologique. Imaginez : grâce au gravier, il y aurait moins de ruissellement parce que l'eau des pluies serait absorbée. Montréal deviendrait carbo-neutre!
Nous n'aurions plus aucune difficulté à faire pousser une belle végétation. Et il viendrait un tas de touristes pour vivre l'expérience d'une ville sans asphalte. Laval, Boucherville, Brossard - que dis-je : le Dix-Trente! - se convertiraient au gravier.
Au début, ils riraient un peu de nous à Toronto et dans le Maclean's, mais c'est comme le Bixi : New York passerait au gravier et les Torontois réclameront du bon gravier montréalais de la rue Fairmount!

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Jean-Benoît Nadeau



Collaborateur au magazine L'actualité, Jean-Benoît Nadeau a une carrière bien remplie. Il a signé cinq livres et 700 articles de magazine, qui lui ont valu 45 prix de journalisme. Après six mois quelque part à l'ouest du Pecos, il nous revient de ce côté de la rivière des Outaouais pour parler de langue française, de ses filles, du changement climatique, de la bonne façon de préparer la choucroute et aussi encore des États-Unis, car nous sommes tous Américains.


La publicité du PLQ montre Marois telle qu'elle est, selon Charest

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Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 26 juin 2012 02:57
 
Le premier ministre Jean Charest défend la publicité du Parti libéral montrant Pauline Marois qui frappe des couvercles de casseroles. Il affirme qu'elle présente un épisode de la vie politique de la chef péquiste que les Québécois ont intérêt à connaître.
De passage à Québec avec des membres de son cabinet, le chef libéral s'est dit étonné par les commentaires du PQ, qui croit que la vidéo porte atteinte aux citoyens qui ont participé aux tintamarres contre la loi 78. « Moi, je pense que l'image parle par elle-même, et on n'a pas suggéré aux Québécois de conclusions tellement la conclusion s'impose par elle-même », a-t-il dit.
M. Charest a fait valoir que les images récupérées ont été d'abord diffusées par le Parti québécois. « C'est eux [les péquistes] qui ont rendu publiques ces images-là, puis personne n'aurait eu accès à ces images-là si ça n'avait pas été du fait que c'était eux qui les avaient mis en onde », a-t-il.
Depuis Montréal, le ministre des Finances Raymond Bachand a renchéri, estimant que les citoyens devaient être au fait du geste de Mme Marois. « Quand un chef de parti, publiquement, va manifester devant le local d'un autre parti politique, ça, ça ne se voit souvent dans l'histoire et, deuxièmement, avec des casseroles, [...] c'est un événement que les citoyens ont le droit de connaître. »



Il admet toutefois que certaines personnes pourraient interpréter le message à la faveur de la chef péquiste. « Pour un certain nombre de gens, ça va être positif. Pour un certain nombre d'autres, ça va être négatif », reconnaît-il.

La vidéo originale a été prise à Lachute, lors de la campagne électorale dans la circonscription d'Argenteuil, château fort que le PQ allait ravir aux libéraux le 11 juin. La publicité n'en présente qu'un court extrait qui a été mis en noir et blanc et soumis à des effets de zoom et de ralenti.

L'auteur des images originales, Guy Séguin, demande au Parti libéral du Québec de retirer la publicité. Le vidéaste a envoyé une mise en demeure à cet effet au PLQ mardi.

Le PQ dénonce une publicité « méprisante »

Plus tôt sur les ondes de RDI, le député du Parti québécois Nicolas Girard estimait que la publicité du PLQ portait atteinte aux citoyens qui ont posé le même geste que Mme Marois pour exprimer leur opposition à la loi 78. « La publicité du Parti libéral de M. Charest, c'est assez méprisant à l'endroit des familles du Québec qui ont tapé sur des casseroles avec leurs enfants un peu partout pour protester contre la loi 78 qui s'attaquait à nos droits et à nos libertés », juge M. Girard.

Le péquiste croit que les images qui sont diffusées à la télévision depuis mardi donnent une idée du type de campagne que Jean Charest entend mener lorsqu'il aura arrêté la date des prochaines élections générales, que des rumeurs persistantes annoncent en septembre.

Le député de Gouin s'est dit peu étonné que le PLQ ait choisi d'associer la chef du PQ à la rue dans ce deuxième message publicitaire en moins de dix jours. « Ça faisait partie du document PowerPoint du premier ministre qu'il a présenté aux libéraux à la fin de la session parlementaire et dont le Parti québécois avait obtenu copie », rappelle-t-il.

De son côté, le camp péquiste mènera une campagne positive, assure M. Girard. « On va travailler très fort pour gagner la confiance des Québécois. Je pense que les gens veulent du changement, veulent de l'espoir, et ça a commencé dans Argenteuil il y a deux semaines », fait-il valoir.

Une « manoeuvre désespérée », selon la CSQ

Le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Réjean Parent, voit quant à lui dans cette vidéo qui ridiculise Mme Marois une « manoeuvre désespérée » d'un premier ministre qui veut s'accrocher au pouvoir.

Lors du 40e congrès de la centrale qui représente 190 000 syndiqués, le chef syndical a jugé, comme le PQ, que cette publicité s'attaque à tous ceux qui ont manifesté leur mécontentement à l'égard du gouvernement Charest et de ses « politiques néolibérales ». À l'inverse de ce que semblent penser les stratèges libéraux, les milliers de personnes qui ont participé aux nombreux tintamarres contre la loi 78 « ne sont pas tous des cons », a-t-il dit.

M. Parent a appelé les Québécois à défaire les libéraux lors du prochain scrutin et à mettre en place un « autre modèle » de gouvernement.

Le PQ dénonce une publicité méprisante pour les citoyens opposés à la loi 78

Par Radio-Canada avec la Presse Canadienne, Mis à jour le: 26 juin 2012 14:54
 
Le député du Parti québécois Nicolas Girard estime que la publicité du Parti libéral montrant Pauline Marois frappant des couvercles de casseroles lors d'une manifestation porte atteinte aux citoyens qui ont fait de même pour exprimer leur opposition à la loi 78.
« La publicité du Parli libéral de M. Charest, c'est assez méprisant à l'endroit des familles du Québec qui ont tapé sur des casseroles avec leurs enfants un peu partout pour protester contre la loi 78 qui s'attaquait à nos droits et à nos libertés. Alors, ça nous donne une idée du type de campagne que veut mener M. Charest, [...] une campagne d'inspiration républicaine aux États-Unis ou de M. Harper au Canada », a déclaré mardi M. Girard en entrevue à RDI.
Le député de Gouin s'est dit peu étonné que le PLQ ait choisi d'associer la chef du PQ à la rue dans ce deuxième message publicitaire en moins de dix jours. « Ça faisait partie du document PowerPoint du premier ministre qu'il a présenté aux libéraux à la fin de la session parlementaire et dont le Parti québécois avait obtenu copie », rappelle-t-il.
Les images de la vidéo de 15 secondes, qui s'attaque directement au Parti québécois, ont été captées à Lachute, lors de la campagne électorale dans la circonscription d'Argenteuil. Diffusée à la télévision à compter de mardi, la publicité a été mise en ligne sur la page Facebook du PLQ, puis sur YouTube.
La publicité sur YouTube

Une pub des Conservateurs contre le NPD


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 25 juin 2012 08:50


Le Parti conservateur (PCC) attaque le Nouveau Parti démocratique (NPD) et son chef Thomas Mulcair dans une publicité mise en ligne lundi.
La vidéo présente le PCC comme la voie de la certitude économique et le NPD comme celle de l'aventurisme. Elle qualifie les idées néodémocrates de« théories économiques dangereuses ».
« Le NPD de Mulcair s'oppose même aux accords commerciaux qui augmenteraient les exportations. De son côté, Stephen Harper mène le Canada vers l'équilibre budgétaire, » dit la voie du narrateur.
Les versions française et anglaise de la publicité présentent quelques différences. La version anglaise utilise de manière explicite l'exemple du « mal hollandais » : elle fait référence à la théorie de M. Mulcair selon laquelle la croissance de certaines industries contribuerait aux disparités entre les différentes régions du Canada.


La version française (voir ci-dessous) ne mentionne pas le « mal hollandais », mais parle de hausse des coûts d'électricité. Elle s'ouvre avec une interrogation: « Connaissons-nous vraiment Thomas Mulcair? »

Les deux vidéos se terminent sur la phrase « Nous ne pouvons pas nous permettre le NPD de Mulcair. »

La vidéo a été mise en ligne alors que le NPD connaît une poussée dans les sondages d'opinion, et plus particulièrement au Québec. Ce n'est cependant pas la première fois que le Parti conservateur réalise ce genre de campagne publicitaire, les anciens chefs libéraux Stéphane Dion et Michael Ignatieff ayant été notamment ciblés pas le passé.

Radio-Canada.ca avec Globe and Mail


Une publicité libérale montre Pauline Marois frappant des casseroles

Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 26 juin 2012 06:22

Le Parti libéral du Québec (PLQ) a diffusé lundi une publicité qui montre Pauline Marois frappant deux couvercles de casserole lors d'une manifestation.

Ces images ont été captées dans une vidéo amateur à Lachute, lors de la campagne électorale dans Argenteuil.

La vidéo de 15 secondes présente uniquement les images de Mme Marois, suivies du logo du PLQ, sans commentaire ni narration.

Jean Charest avait déjà affirmé qu'il associait Mme Marois à « la rue ».


La vidéo a été mise en ligne sur la page Facebook du PLQ, puis sur YouTube (voir ci-dessous). La publicité sera diffusée à la télévision dès mardi.



PS: Les libéraux ne savent vraiment plus quoi faire pour tenter de discréditer la cheffe du PQ. À quand un message publicitaire du Parti Québécois dans lequel on entendrait que les mensonges à Charest? Au final, ce serait probablement trop long! Il faudrait plutôt que le PQ en fasse un roman savon!!!!

lundi 25 juin 2012

Fête nationale à Montréal : un climat festif, mais aussi politique

Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 25 juin 2012 05:34

Sous un ciel menaçant, Ariane Moffatt, Daniel Bélanger et Misteur Valaire ont fait vibrer la scène du parc Maisonneuve dimanche à Montréal, où se tenait le spectacle de la Saint-Jean-Baptiste.

Si l'atmosphère générale de la fête nationale était à la bonne humeur, le contexte politique en ébullition dans lequel elle se déroule ne pouvait être ignoré.

Quelque 150 000 personnes y ont pris part.

Mêlant le récit et le chant dans son discours politique, Isabelle Boulay s'est voulue nostalgique en évoquant notamment son père qu'elle a qualifié de géant à l'image des Québécois.



« Je voudrais avertir les gens ici que ce n'est pas une manif, c'est un party! » a blagué l'animateur Guy A. Lepage d'entrée de jeu, invitant les fêtards à garder les verres de bière dans leurs mains et les policiers, « la matraque dans leurs culottes ».

L'événement a également mis en vedette Jean-Pierre Ferland - dont c'était le 78e anniversaire de naissance -, David Giguère, Adam Cohen, Alfa Rococo, Isabelle Boulay, Alain-François et le groupe Les Porn Flakes. Le groupe Misteur Valaire était aussi chargé de faire danser les spectateurs jusqu'à 1 h du matin. Il s'agissait de la première fois qu'on prolonge la fête au-delà de 23 h.

Le tout s'est déroulé avec la présence d'une sécurité accrue, vu le contexte. Un faux appel à la bombe a d'ailleurs forcé le Service de police de la Ville de Montréal à faire des vérifications sur le site, plus tôt dans la journée.

Les policiers du Service de police de la Ville de Montréal ont procédé à quatre arrestations, soit deux personnes appréhendées pour voies de fait sur des policiers, une autre pour possession de stupéfiants dans le but d'en faire le trafic et une autre pour possession de matériel incendiaire.

Un défilé de géants et de politiciens

Plus tôt dans la journée, des milliers de personnes s'étaient rassemblées rue Sherbrooke Est pour le 6e défilé annuel, qui a parcouru un trajet allant du parc Baldwin, au coin de la rue Fullum, au parc Maisonneuve, entre Pie-IX et Viau.

Les gens ont pu voir 36 géants à l'effigie de personnages qui ont marqué l'histoire du Québec. Deux nouveaux géants s'ajoutaient au défilé cette année, soit le syndicaliste Michel Chartrand et la comédienne Denise Pelletier.

Les discours rassembleurs de plusieurs politiciens ne pouvaient cependant cacher les carrés rouges arborés par des sympathisants du mouvement étudiant s'opposant à la hausse des droits de scolarité. Ou encore les lettres géantes formant les mots « Dehors Charest », tenues par des militants du Réseau de résistance du Québécois qui souhaitaient lancer un message au premier ministre du Québec.

« Aujourd'hui, c'est la fête de Jean Charest [NDLR : le premier ministre est né un 24 juin], et c'est le cadeau qu'on réservait pour M. Charest, une belle bannière à son honneur », a expliqué Patrick Bourgeois, du RRQ.

Si la chef du Parti québécois, Pauline Marois, parlait d'abord d'une « trêve » et d'un « moment pour nous rassembler », elle n'a pas nié le désir de certains de faire passer leur message. « On ne peut pas empêcher des citoyens de donner leur point de vue, c'est normal, on est dans une société démocratique. Moi, je crois qu'il faut que le gouvernement entende le message, c'est ça le plus important », a-t-elle dit.

« Marcher avec le vrai monde pour construire le pays auquel on rêve, moi j'aime ça être dans la rue dans ce temps-là, nonobstant ce que peut en dire [Jean] Charest », a lancé Mme Marois, faisant référence à des propos du premier ministre libéral l'associant à « la rue », notamment parce qu'elle portait, avant qu'elle l'abandonne récemment, le symbolique carré rouge.

Les présidentes des fédérations étudiantes universitaire (FEUQ), Martine Desjardins, et collégiale (FECQ), Éliane Laberge, étaient également présentes, tandis que des tracts sur la cause étudiante étaient distribués. « C'est sûr que c'est un défilé qui a plusieurs significations, a déclaré Mme Desjardins. Évidemment, avec le printemps qu'on vient de connaître, le fait aussi qu'il y a des rumeurs d'élections de plus en plus persistantes. »

À Québec, le premier ministre Jean Charest a misé sur un message rassembleur. « Après tout ce qu'on a vécu dans les derniers mois, je pense qu'on peut mettre de côté la politique et vraiment se concentrer sur les choses qui nous unissent », a-t-il dit.

À Montréal, la ministre de la Culture et des Communications, Christine St-Pierre, a adopté un ton similaire. « D'abord, c'est la fête de tous les Québécois, et je pense que c'est important de souligner cette volonté de tous les Québécois de faire en sorte que le français soit fort en Amérique du Nord. Nous avons un exemple à donner, nous devons être aux aguets et faire la démonstration à quel point nous sommes unis dans cette tâche de protéger la langue française », a dit celle qui a récemment dû répondre à des questions sur l'application de la politique sur la langue d'affichage dans la métropole.

Aucun député libéral provincial n'a été aperçu dans la foule du défilé. « C'est assez habituel [comme situation], mais les libéraux sont bienvenus aussi. C'est leur décision, mais ils sont invités. Je trouve ça dommage, parce que nous, on s'organise le plus possible pour que ce soit vraiment la fête de tous les Québécois, de tout le monde, peu importe leur opinion politique », a exposé le président du Comité de la Fête nationale, Mario Beaulieu.

« Je souhaite l'harmonie, que ça se passe dans la paix. Les gens aiment Montréal, aiment le Québec, c'est notre fête nationale. Et la meilleure façon de le reconnaître, c'est de le manifester, mais dans la paix », a dit pour sa part le maire de Montréal, Gérald Tremblay.

Harper à Québec, ses adversaires à Montréal

Du côté fédéral, tandis que le premier ministre Stephen Harper avait décidé de passer le 24 juin dans la région de Lotbinière, près de Québec, le Bloc québécois, le Parti libéral et le Nouveau Parti démocratique - en la personne du chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair - étaient représentés à Montréal.

« C'est la fierté et la confiance. Nous sommes fiers d'être Québécois et on doit avoir confiance en nous. Et ce "nous"-là qui est dans le thème, il faut qu'il se noue ensemble. Il faut que tous les Québécois soient ensemble et qu'on réalise ce qu'on a à faire », a soutenu le chef du Bloc québécois, Daniel Paillé.

« Je pense que toutes les nations au monde ont leur fête nationale. Quelqu'un me demandait : "Est-ce qu'on peut fêter encore [la Saint-Jean-Baptiste]?". La droite vient de perdre en France, deux défaites consécutives. Est-ce que les gens de droite en France vont décider de ne pas fêter le 14 juillet? Voyons donc », a dit l'ancien chef bloquiste Gilles Duceppe.

« C'est toujours une opportunité de voir les gens du Québec. Je fais la même chose en Ontario, avec nos amis francophones. C'est une fête nationale pour toute la francophonie au Canada. C'est un moment de reconnaissance », a souligné de son côté le chef intérimaire du Parti libéral du Canada, Bob Rae, qui participait à une fête dans le quartier Villeray, en compagnie du député de Papineau, Justin Trudeau.

Origines de l'appellation « fête nationale »

C'est en 1925 que la législature de Québec a déclaré le 24 juin, fête de la Saint-Jean-Baptiste, congé férié.

Puis, en 1977, un arrêté en conseil signé par René Lévesque, à la tête du premier gouvernement du Parti québécois, fait de la Saint-Jean la fête nationale et légale (fériée et chômée) du Québec.

En 1978, le gouvernement Lévesque crée le Comité organisateur de la fête nationale du Québec pour favoriser la participation de toutes les régions.

Le 24 juin est aussi la fête des francophones des autres provinces du Canada.

samedi 23 juin 2012

Parodies...

Voici deux parodies de la pub à Charest  mises sur Youtube...





Bonne Fête Nationale à toutes et tous les Québécois(es)...


Photos en vrac de la manifestation du 22 juin 2012





















Photos de la manifestation contre la hausse des frais de scolarité et contre la loi 78, hier, le 22 juin 2012, à Montréal.

Les 2 marches combinées, soit celle de Québec et de Montréal, auront attirées environs 30 000 personnes; soit 5 000 à Québec et entre 15 000 et 25 000 personnes à Montréal.