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mardi 26 juin 2012

Le manoir de Pauline...

Depuis un certain temps, les pro-Charest ont ressortis la valeur du «manoir» de Pauline Marois, afin de la discréditer aux yeux des Québécois(es). Cependant, qu'en est-il de la «petite maison à Westmount» de Jean Charest? Si le manoir à Pauline valait bien 3 millions de $, la maison à Jean, elle, en valait 2 millions de $...
Voici d'ailleurs quelques photos de ces deux maisons:

Le «manoir» à Pauline (qu'elle a vendu depuis):




La petite maison à Westmount de Jean:


 

Voici maintenant un article, paru dans vigile.net et écrit par Bernard Degagné en septembre 2007 mais qui est encore et toujours d'actualité puisque laissé sans réponse de la part du principal intéressé: Jean Charest lui-même...

Regardons plutôt du côté de Jean Charest
Le manoir de Mme Marois vaut trois millions de dollars ? Les résidences de Jean Charest, elles, en valent deux millions. Comment donc M. Charest a-t-il pu se les payer ?
Bernard Desgagné
Tribune libre de Vigile
samedi 29 septembre 2007
Le journal Le Québécois avait soulevé en octobre 2006 une question légitime concernant les résidences du premier ministre Jean Charest. En réaction, une véritable opération d’intimidation avait eu lieu. Les avocats de M. Charest avaient envoyé une mise en demeure au Québécois et à d’autres journaux. Deux journalistes de Sherbrooke qui avaient osé s’intéresser à la question avaient été congédiés sur-le-champ par les amis conservateurs de M. Charest chez Quebecor. Le Québécois ne s’est jamais rétracté et reste encore aujourd’hui sur ses positions.
Il est intéressant de rappeler l’affaire des résidences de Jean Charest un an plus tard, alors que le journal The Gazette vient de convier le public et la classe médiatique du Québec à un petit festin de cannibalisme où le plat du jour était Pauline Marois. Les Américains aiment élire des présidents venant de riches familles, mais les Québécois, eux, ont une sorte de répulsion à l’égard de l’argent qui leur fait préférer en général des dirigeants qui ont l’air de tirer le diable par la queue. The Gazette et d’autres médias savaient qu’en montrant le manoir de Mme Marois en boucle à la télé, ils nuiraient considérablement à son image au Québec.
Bien peu de gens semblent avoir retenu de l’histoire du manoir de l’Ile Bizard que la fortune de Mme Marois la met dans une certaine mesure à l’abri de l’influence indue de riches donateurs, ce qui n’est pas le cas de M. Charest, un avocat qui n’a jamais pratiqué sa profession, qui n’a jamais été homme d’affaires, qui vient d’un milieu modeste, qui n’a pas marié une femme riche et qui a tout de même trouvé quelque part l’argent nécessaire pour mener un train de vie princier. Le manoir de Mme Marois vaut trois millions de dollars ? Les résidences de Jean Charest, elles, en valent deux millions. Comment donc M. Charest a-t-il pu se les payer ?
Il ne s’agit pas de salir la réputation de M. Charest, mais bien de savoir si de généreux donateurs l’ont encouragé ou récompensé avec des cadeaux pour qu’il vienne défendre le PLQ et le fédéralisme au Québec. C’est une question primordiale.
Je veux savoir pourquoi le train de vie de mon premier ministre semble dépasser largement ses moyens. Je veux que M. Charest nous dise, ne serait-ce que sommairement, mais tout de même avec preuves à l’appui, comment il peut se payer ce luxe. Je n’ai absolument rien contre la richesse et je sais que M. Charest travaille très fort. Je serais même d’avis que le salaire de premier ministre du Québec n’est pas assez élevé. Mais j’ai le droit de savoir si mon premier ministre travaille à temps plein pour le peuple québécois ou s’il est redevable à des personnes en particulier. Mme Marois a joué cartes sur table. C’est maintenant le tour de M. Charest de nous montrer qu’il n’a rien à cacher.
Mme Marois a élevé quatre enfants et a déjà fait une grande carrière de politicienne. Au lieu de se faire élire chef du Parti québécois et de défendre la cause de l’indépendance du Québec, elle aurait pu se la couler douce dans son manoir. Elle a choisi de servir de nouveau le peuple québécois sans rien y gagner sur le plan financier et en risquant de s’attirer bien des bosses de la part des riches et puissants que le mouvement indépendantiste québécois dérange et qui disposent d’une grosse machine médiatique capable de jeter toute la boue qu’il faut en temps et lieu.
Je veux savoir maintenant si Jean Charest, lui, défend le fédéralisme au Québec parce qu’il pense sincèrement qu’il y va de l’avenir du Québec ou s’il le défend peut-être aussi parce qu’il en tire des avantages personnels. Il est temps de faire la lumière sur les résidences de Jean Charest.
Bernard Desgagné
Gatineau

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