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lundi 3 septembre 2012

Élections Québec 2012 : En vrac....


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 3 septembre 2012 11:44
 
Élections Québec 2012 - La CAQ suspendrait le maire Marcotte de ses fonctions
 
Un gouvernement de la Coalition avenir Québec suspendrait le maire de Mascouche Richard Marcotte de ses fonctions, le temps que les enquêtes le concernant soient complétées, a annoncé François Legault, lundi matin.
« Le Parti québécois a dit qu'il mettrait en tutelle la Ville. Nous on pense que ce n'est pas la ville qu'il faut mettre sous tutelle. Ce qu'on ferait, c'est qu'on suspendrait le maire Marcotte le temps de terminer les enquêtes », a dit le chef caquiste, dans une conférence de presse donnée devant l'hôtel de ville de Mascouche, dans la circonscription de Masson.
Le candidat caquiste dans Saint-Jérôme, Jacques Duchesneau, qui accompagnait son chef, a indiqué que cette mesure était semblable à celle qui s'applique aux policiers en cas de faute lourde. « Quand un policier commet une faute lourde, il y a suspension sans traitement immédiatement. Il y a aussi la possibilité d'une suspension avec traitement, lorsqu'il n'y a pas faute lourde », a-t-il noté.
Il s'agit d'une volte-face pour la CAQ. Le 16 mai, le parti avait refusé d'appuyer une motion du Parti québécois qui demandait au gouvernement d'intervenir afin que le maire Marcotte se retire du conseil municipal dès maintenant.




Le député caquiste de Blainville, Daniel Ratthé, s'opposait à ce que le gouvernement intervienne pour que M. Marcotte se retire. Il avait proposé un amendement pour que Québec fasse valoir au maire Marcotte qu'il « serait préférable » qu'il se retire.

L'amendement avait été rejeté et les députés de la CAQ n'avaient pas appuyé la proposition. Daniel Ratthé avait fait valoir au journal local Le Trait d'union que la proposition du PQ contrevenait au principe de séparation des pouvoirs.

M. Ratthé disait s'opposer à ce que le pouvoir exécutif se substitue au pouvoir judiciaire. Il avait précisé que la Coalition avenir Québec jugeait « préférable » le retrait de M. Marcotte, mais qu'elle ne l'exigeait pas.

Le maire Marcotte a été accusé de fraude, de complot, d'acte de corruption dans les affaires municipales, d'abus de confiance et de fraude envers le gouvernement (deux chefs d'accusation) dans la foulée de l'opération Gravier, menée le printemps dernier.

Malgré ces accusations, le maire Marcotte affirme haut et fort qu'il entend rester en poste jusqu'aux prochaines élections, en novembre 2013.

Le Parti québécois a déjà annoncé qu'il mettrait Mascouche sous tutelle s'il prenait le pouvoir. La Ville serait placée sous contrôle de la Commission municipale du Québec, qui serait chargée de faire la lumière sur l'administration municipale et le fonctionnement du conseil.

Ultime tournée dans le 450

François Legault entend mettre à profit cette dernière journée de campagne pour courtiser les électeurs des circonscriptions du 450, comme l'on désigne ces circonscriptions des banlieues nord et sud de Montréal où la CAQ a d'importants appuis.

« Nous on veut gagner la bataille du 450 », a indiqué François Legault, lorsqu'un journaliste lui a demandé pourquoi il ne participait pas à l'évènement soulignant la première pelletée de terre du futur amphithéâtre de Québec, comme Jean Charest et Pauline Marois. Le candidat caquiste dans Chauveau, Gérard Deltell, serait cependant présent.

« Nos indications nous montrent sur le terrain qu'on est capables d'avoir un gouvernement de la coalition si le 450 vote pour nous », a dit le chef caquiste. « Je pense qu'il y a des bonnes chances que ça arrive. C'est pour ça que je vais mettre toutes mes énergies aujourd'hui à s'assurer qu'on gagne le 450 ».

M. Legault a par ailleurs déclaré qu'il ne croyait pas que l'arrivée au pouvoir du Parti québécois pourrait compromettre le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey à Québec, comme l'a laissé entendre le chef libéral Jean Charest dimanche.

François Legault avait entrepris son point de presse de la matinée en rappelant le contenu de son éventuel projet de loi 1, qui porterait sur l'intégrité.

Il s'est par ailleurs défendu d'avoir voulu les citoyens en erreur en déclarant que Pierre Péladeau avait fait faillite. Il a précisé qu'il voulait en fait souligner que des entrepreneurs qui ont connu des échecs, comme M. Péladeau dans le cas du Philadelphia Journal et du Montreal Daily News , peuvent ensuite fonder des entreprises qui ont du succès.

Le chef de la Coalition avenir Québec a aussi dressé un bilan positif de sa campagne. Il dit que les Québécois ont été surpris par la qualité des candidats présentés par son parti, et que ce sont les idées de la CAQ qui ont le plus alimenté les débats.

Il a appelé tous les Québécois à se rendre aux urnes mardi.


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 3 septembre 2012 09:20

Municipal - Pelletée de terre symbolique pour l'amphithéâtre sur fond d'élections



Des milliers de personnes s'apprêtent à converger vers le site du futur amphithéâtre de Québec dans le cadre de l'événement « J'ai ma pelle » pour l'inauguration du début des travaux de construction.

Le groupe « J'ai ma place », qui organise l'événement, a vendu 20 000 pelles bleues pour l'occasion. Munis de leurs pelles et de casques de construction, les citoyens vont entamer une marche d'un peu plus de deux kilomètres jusqu'au site du futur amphithéâtre, près du Colisée Pepsi.

Plusieurs artistes monteront sur scène, dont Kevin Parent, David Usher, Jean-Pierre Ferland et Martin Deschamps. D'anciens joueurs des Nordiques dont Peter Stastny et Michel Goulet participeront aussi à l'événement.




Jean Charest attaque le PQ sur les Nordiques

Le chef du Parti libéral sera présent à cette pelletée symbolique. Dimanche, Jean Charest a prévenu les citoyens qu'un gouvernement péquiste pourrait menacer un retour éventuel d'une équipe de hockey professionnel à Québec.

Son homologue péquiste Pauline Marois doit également participer à cette journée d'inauguration.

Les organisateurs de l'événement à Québec n'ont pas voulu commenter la sortie de Jean Charest. Selon le président du groupe « J'ai ma place », Mario Bédard, il s'agit d'une journée pour les citoyens avant tout.

« On les a invités depuis le début à venir faire un bain de public, mais il n'y a pas de prise de parole. M. Peladeau, M. Labeaume et moi allons dire un petit mot, mais à part ça c'est une journée pour la population », a expliqué monsieur Bédard.



Dans Gouin, le coeur des électeurs balance


Mise à jour le vendredi 31 août 2012 à 6 h 17 HAE




Les six candidats dans Gouin
La lutte dans la circonscription montréalaise de Gouin s'annonce comme l'une des plus serrées de toute la province. On dit ses électeurs partagés, mais à écouter certains citoyens qui assistaient jeudi soir à une discussion réunissant les six candidats, ils sont même « déchirés » entre les deux candidats-vedettes : le député sortant, Nicolas Girard, du Parti québécois, qui représente la circonscription depuis huit ans, et la coporte-parole de Québec solidaire, Françoise David.

Tous deux ont été chaudement applaudis après chacune de leur intervention. L'ex-présidente de la Fédération des femmes du Québec a même dû réfréner l'ardeur de ses partisans, dont les applaudissements grugeaient son temps de parole.

Organisé par le mouvement citoyen Occupons le coeur de l'île, l'événement a attiré plus de citoyens que ne l'avaient prévu les organisateurs, qui ont dû ajouter des chaises aux 150 qui avaient été placées près de l'estrade, au sous-sol de l'église Saint-Arsène, dans Rosemont.

Les deux heures et demie de discussions n'ont pas permis de départager un gagnant auprès des citoyens interviewés par Radio-Canada.ca, qui ont presque tous parlé des deux candidats souverainistes.

Le premier, pressenti à un poste de ministre dans un cabinet péquiste, s'est notamment démarqué ces dernières années en dénonçant l'attribution de places en garderie à des donateurs du Parti libéral. La seconde s'est notamment illustrée lors du débat des chefs à l'antenne de Radio-Canada. Les deux adversaires en sont à leur troisième confrontation électorale depuis 2007.

« Je suis encore déchirée », avoue d'emblée Josée, qui préfère taire son nom de famille. À la dernière élection, la jeune femme avait pourtant accordé sa confiance à Françoise David « sans [se] poser de questions . Elle aimerait bien que Québec solidaire soit davantage représenté à l'Assemblée nationale.

« Mais je vois le travail que Nicolas Girard a fait », dit-elle, soulignant son engagement dans la communauté et ses révélations sur l'ex-ministre de la Famille Tony Tomassi, alors responsable du dossier des garderies. « Il est l'un des éléments forts du PQ », estime-t-elle. Il maîtrise ses dossiers, il est profondément intègre et il n'a pas de cassette. »

« Nicolas Girard mérite sa place à l'Assemblée nationale. Mais Françoise David défend les idées auxquelles je crois profondément. Je suis vraiment partagée. »
— Josée, électrice dans Gouin

Valérie Lacasse avait déjà fait son choix avant la rencontre électorale, mais admet tout de même être « embêtée » devant le plaidoyer offert par un autre candidat.

« Il y a un gaspillage de bons candidats dans Gouin. Ça nous force à choisir entre deux d'entre eux. Les deux feraient un excellent travail à l'Assemblée nationale. Je pense que vous savez de qui je veux parler! »
— Valérie Lacasse

« Je vais voter pour Françoise David, finit-elle par admettre, car on ne peut pas se passer de Françoise David à l'Assemblée nationale. Mais je suis dans Gouin depuis longtemps et je trouve que Nicolas Girard fait un excellent travail. Ça me fait vraiment mal au coeur de l'écarter », dit-elle.

« J'aimerais qu'ils se partagent le vote à 50-50! », lance son amie Denise Ouellet, qui a tout de même tranché en faveur de Québec solidaire en raison des propositions du parti en matière de services sociaux.

« Les deux travaillent pour la communauté, et c'est dur de faire un choix », indique cette autre électrice, qui ajoute qu'elle aurait tout aussi bien pu élire l'un ou l'autre. « Mais comme il faut faire un choix, dit-elle, j'ai choisi Françoise David. » La raison? « Parce que c'est une femme », dit-elle. « C'est triste qu'elle et Nicolas ne soient pas dans le même parti! », déplore Liliane, qui refuse de dire son nom de famille.

« L'amie qui m'accompagne est dans le Parti québécois et si elle apprend que je veux voter pour Québec solidaire, elle va me tuer! »
— Liliane

Jean Ferretti, lui, ne votera pas dans Gouin. Résident de Mercier, il cochera le nom du député sortant, Amir Khadir, l'autre coporte-parole de Québec solidaire, dont la réélection lui semble assurée. Ça ne l'empêche pas de souhaiter ardemment la victoire... de Nicolas Girard.

« Françoise David se bat - et elle se bat bien - depuis longtemps dans Gouin, dit-il tout d'abord. Elle s'implique dans la communauté. J'aime comment elle s'est comportée au débat des chefs, j'aime ses idées. J'aime vraiment cette femme-là. Mais Nicolas Girard, je l'aime aussi », indique-t-il. « C'est tellement un bon gars, il a tellement bien servi la circonscription que s'il perdait, ça me ferait beaucoup de peine. »

Il estime que le Québec doit « répondre à une urgence ». « Il y a des vrais problèmes sociaux ajoute-t-il. Si le Parti québécois est majoritaire, on pourra répondre à ces enjeux. » « Je pense aussi que le meilleur moyen d'instaurer une politique de gauche au Québec, ce n'est pas de diviser le vote », affirme-t-il. Sa priorité, précise M. Ferretti, est de voir le Québec devenir indépendant.

« Pour l'instant, le Parti québécois est le vaisseau qui peut nous mener à l'indépendance. Ensuite, on pourra avoir un vrai débat gauche-droite. »
— Jean Ferretti

À ses côtés, son ami abonde dans le même sens.

Pour une autre citoyenne, qui refuse de se nommer, les débats n'ont rien changé, puisqu'elle a exercé son droit de vote par anticipation. « J'étais vraiment déchirée, dit-elle. Dans l'isoloir, j'ai regardé la photo de la personne pour qui je n'ai pas voté [sur le bulletin de vote], et je me suis même excusée! »

Le dilemme entre ces deux candidats n'a rien d'étonnant dans une circonscription où les opinions des électeurs penchent plus à gauche qu'ailleurs dans l'île de Montréal, selon la Boussole électorale de Radio-Canada, un outil qui offre une analyse comparative entre les points de vue des électeurs et les positions des partis. L'opposition à la hausse des droits de scolarité y est même la plus importante dans toute la province.

La lutte se décidera dans les urnes, mardi prochain.


Un RIP sur la proportionnelle?


Au cours de la rencontre, Nicolas Girard a déclaré que les citoyens pourraient « exiger » un référendum d'initiative populaire (RIP) sur la réforme du mode du scrutin. Il répondait à la question d'un citoyen, qui voulait connaître la position des candidats sur la proportionnelle.




De nombreux citoyens (à gauche) ont pu poser des questions aux candidats.
Les enjeux (cliquer pour agrandir l'image) :



Les priorités :



Les six candidats dans Gouin

Le débat n'a pas donné lieu à des affrontements entre les six candidats, le format choisi permettant plutôt à chacun de présenter brièvement les engagements de son parti et de répondre aux questions des citoyens, qui ont soulevé des enjeux locaux et nationaux. Les discussions étaient animées par Annie Desrochers, de la radio de Radio-Canada.

  • Françoise David, Québec solidaire
  • Anson Duran, Parti libéral du Québec
  • Nicolas Girard, Parti québécois
  • Gilles Guibord, Parti unité nationale
  • Bernard Labadie, Coalition avenir Québec
  • Sameer Muldeen, Parti vert du Québec


Pour me joindre :

sophie-helene.lebeuf@radio-canada.ca





Petite manifestation contre la nouvelle loi 101 de Pauline Marois


Mise à jour le samedi 1 septembre 2012 à 16 h 34 HAE

Un texte de Florence Meney




Photo : CBC
Une trentaine de personnes ont marché dans les rues de Montréal samedi après-midi pour dénoncer l'intention du Parti québécois, s'il est porté au pouvoir, de renforcer la loi 101.

En milieu de parcours, ils n'étaient plus qu'une quinzaine de manifestants à manifester. Quelques personnes ont aussi manifesté devant l'Assemblée nationale, à Québec.

L'invitation avait été lancée sur le réseau social Facebook.

Pauline Marois promet en effet de réformer la Charte de la langue française dans les 100 premiers jours de son mandat si le Parti québécois est porté au pouvoir le 4 septembre.

Un gouvernement péquiste ferait adopter une nouvelle loi 101 qui serait « plus forte, plus cohérente, plus ambitieuse », avait déclaré la chef du PQ en début de campagne, à Montréal. Elle en ferait un texte fondamental, « garant de notre identité culturelle ».

La Charte de la langue française raffermie s'appliquerait dorénavant aux entreprises de 11 employés et plus, alors qu'elle ne s'applique actuellement qu'aux entreprises de 50 employés et plus.

En éducation, le Parti québécois s'engage à fermer « définitivement » les écoles passerelles, une situation que Pauline Marois juge « intolérable ». Le PQ veut aussi appliquer la Charte de la langue française aux cégeps, aux écoles de formations professionnelles et aux écoles de formation des adultes.

Un gouvernement péquiste donnerait aussi plus de moyens à l'Office québécois de la langue française afin de mettre en application les règles existantes sur l'affichage.
Le 26 août 1977, la Charte de la langue française, ou loi 101, est adoptée et affirme sans équivoque que la langue commune au Québec, utilisée dans toutes les sphères de la vie, est le français. Pour en savoir plus.

avec la collaboration de Lili Boisvert et La Presse Canadienne


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