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mercredi 5 septembre 2012

Élections Québec 2012 - Un attentat au rassemblement du PQ fait un mort


Par Melanie Julien, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 5 septembre 2012 06:10
 
Un homme armé a pénétré au Métropolis, à Montréal, où avait lieu le rassemblement du Parti québécois qui célébrait sa victoire aux élections. Alors que la nouvelle première ministre Pauline Marois prononçait son discours peu avant minuit, le suspect a fait feu sur deux personnes.
Un homme de 45 ans est décédé sur place, tandis qu'un autre homme dans la trentaine a été transporté à l'hôpital pour traiter des blessures par balle, où il reposait dans un état grave, a déclaré le chef aux opérations d'Urgences-santé, Stéphane Smith.
Une troisième personne a été conduite à l'hôpital après avoir subi un choc nerveux, a-t-il ajouté. Aucun détail supplémentaire n'a été dévoilé par respect pour les familles des victimes, qui n'ont pas toutes été contactées.
Le suspect se serait introduit dans le vestibule arrière de l'édifice, avant de tirer plusieurs coups de feu. Il aurait ensuite allumé un incendie derrière le Métropolis avant de prendre la fuite à pied.



Vêtu d'une robe de chambre, l'homme encagoulé d'une cinquantaine d'années a rapidement été arrêté par les policiers. Avant d'être emmené au poste de police, le suspect a été entraîné menotté jusqu'à un véhicule en bafouillant des mots indistincts, ressemblant à « les Anglais se réveillent » ou « les Anglais sont arrivés ». « C'est la vengeance », a-t-il lancé.

Les techniciens en identité judiciaire du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont été dépêchés sur place et devaient passer une partie de la nuit à reconstituer la scène de crime. On ignore pour le moment les motifs de l'agression et le suspect ne serait pas connu des policiers.

Le SPVM a notamment demandé à voir les caméras de surveillance installées aux Habitations Jeanne-Mance, situées derrière le Métropolis, pour recueillir des indices.

Selon le porte-parole du SPVM, Ian Lafrenière, plus d'une arme ont été retrouvées sur place. L'unité des crimes majeurs du SPVM a ouvert une enquête pour ce qui pourrait « devenir le 22e homicide » à survenir sur le territoire de Montréal cette année.

Le cameraman de Radio-Canada Martin Bouffard se tenait devant le Métropolis pour filmer l'arrivée de Pauline Marois lorsqu'il entendu une déflagration derrière l'immeuble, où il a constaté qu'il y avait un incendie important aux abords de l'entrée.

Selon lui, un imposant mur de feu bloquait la sortie que devait prendre la chef du PQ à la fin de son discours, avant que les flammes ne soient rapidement maîtrisées par les policiers.

Assistant à l'arrestation du suspect quelques minutes plus tard, M. Bouffard a constaté qu'une arme semi-automatique et une arme de poing jonchaient le sol à la droite de l'homme.

Pauline Marois garde son sang-froid

La première ministre élue est « en bonne santé », a indiqué le SPVM. Pauline Marois a pu finir son discours à la hâte, avant d'être évacuée de la scène où elle s'adressait à ses militants.

Après avoir été emmenée rapidement dans les coulisses par deux de ses gardes du corps, Pauline Marois est retournée sur place, où elle a calmement demandé aux militants de quitter la salle. Toutefois, elle ignorait à ce moment que des coups de feu avaient été tirés.

Le maître de cérémonie de la soirée, Yves Desgagnés, est ensuite arrivé sur scène pour annoncer que le Métropolis devait être évacué, devant des partisans et des journalistes ébahis.

Tristesse et consternation

Le Parti québécois a réagi par voie de communiqué quelques heures après l'attentat. « Mes pensées vont d'abord à la famille et aux proches de la victime décédée. À la suite de cette tragédie, ce sont tous les Québécois qui sont en deuil aujourd'hui devant un tel acte de violence gratuite », a déclaré la première ministre élue, Pauline Marois.

« Jamais une société comme la nôtre ne laissera la violence dicter ses choix collectifs. C'est par la voix démocratique qu'il faut s'exprimer, comme les Québécois ont pu le faire [mardi] », a-t-elle ajouté, disant souhaiter que la personne blessée s'en sorte indemne.

La Coalition avenir Québec a qualifié l'attentat d'« incident déplorable » et s'est dite « soulagée que Mme Marois n'ait pas été blessée ».

« On est tous consternés par ce qui s'est produit », a indiqué Hugo D'amours, l'attaché de presse du chef libéral Jean Charest.

« Nous sommes consternés devant cette violence et nos pensées sont avec les victimes et leurs proches », a de son côté écrit sur Twitter Carl Vallée, l'attaché de presse du premier ministre Stephen Harper.

Par voie de communiqué, Québec solidaire a pour sa part fermement condamné cet acte et a indiqué offrir tout son soutien « aux familles » des victimes » et « aux membres du Parti québécois ».

Une nouvelle page d'histoire s'ouvre sur le Québec

Le discours de Mme Marois, au soir de la victoire, se voulait rassembleur et rassurant. « Un nouvel épisode de notre existence commence », avait déclaré la chef devant un parterre de partisans en liesse, ajoutant souhaiter que ce soit l'occasion pour tous de retrouver « notre fierté comme peuple ».

Promettant de gouverner avec humilité et écoute, la chef du Parti québécois a invité les autres partis à l'Assemblée nationale à mettre de côté les divisions pour se rassembler sur l'essentiel, qui, selon elle, est « notre fidélité commune » à la cause du Québec.

« Il semble que Parti québécois dirigera un gouvernement minoritaire. Les Québécois ont fait leur choix et nous allons respecter ce choix en gouvernant avec tous les autres élus de l'Assemblée nationale », a-t-elle assuré.

Faisant appel à l'unité, elle s'est dite convaincue que tous les députés sauront trouver les compromis nécessaires « à la bonne marche de l'État ». S'adressant à tous les élus des différents partis, elle a souligné qu'il tait grandement temps « de retrouver confiance en l'avenir et en nos institutions ».

« Je veux saluer les chefs de tous les partis, oui, même [Jean] Charest. Nous avons tous donné le meilleur de nous-mêmes. Ce soir, je crois que nous devons mettre le passé derrière nous et saluer l'homme qui a exercé cette fonction si exigeante pendant neuf ans », a souligné la chef péquiste.

Mme Marois a également souhaité la bienvenue à la présidente et coporte-parole de Québec solidaire, Françoise David, qui fera son entrée à l'Assemblée nationale aux côtés du député de Mercier Amir Khadir.

« Et une autre page d'histoire s'ouvre sur l'histoire de notre peuple. Pour la première fois, le gouvernement du Québec sera dirigé par une femme! », s'est-elle réjouie, avant de rendre hommage « à toutes ces femmes d'aujourd'hui et d'hier qui portent la moitié du monde sur leurs épaules ».

« Je sais le poids de la responsabilité que j'assume désormais. J'accepte cette charge avec humilité, mais je l'accepte aussi avec beaucoup d'enthousiasme », a conclu Pauline Marois, réitérant avoir « la conviction que l'avenir du Québec est de devenir un pays souverain ».

Un texte de Melanie Julien


Par Gaétan Pouliot, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 5 septembre 2012 02:21

Élections Québec 2012 - Charest battu : « les libéraux ont fait mentir les sondages »



Le chef du Parti libéral Jean Charest a finalement perdu la circonscription de Sherbrooke, en Estrie. Les électeurs lui ont préféré Serge Cardin, du Parti québécois.

« Un grand, grand merci de nous avoir fait confiance durant 28 ans », a dit Jean Charest au nom de sa famille, devant des militants à Sherbrooke.

Élu pour la première fois à l'Assemblée nationale en 1998 sous la bannière libérale, Jean Charest perd ainsi sa première élection en 28 ans de carrière politique. Il était auparavant député fédéral pour le défunt Parti progressiste-conservateur du Canada, aussi dans Sherbrooke.

Lors de son discours de défaite, il a voulu rassurer les troupes libérales qui ont réussi à faire élire 50 députés avec plus de 31 % du vote.



Le premier ministre sortant a souligné que des candidats libéraux avaient été élus dans presque chaque région du Québec.

« Ce n'est pas le résultat que j'aurais souhaité », a toutefois dit celui qui voulait conserver le pouvoir, ajoutant qu'il assumait « l'entière responsabilité du résultat que l'on a ce soir ».

Il a vanté le bilan économique de son gouvernement, estimant que les libéraux laissaient « la maison en bon ordre ».

Le chef du PLQ a ainsi perdu son pari : remporter une quatrième élection consécutive et devenir ainsi l'un des premiers ministres avec la plus grande longévité de l'histoire de la province.

Il a félicité ses adversaires : la péquiste Pauline Marois, « la première femme à devenir première ministre du Québec », François Legault, qui a réussi à mettre sur pied un nouveau parti politique dans un court espace de temps, et les coporte-parole de Québec solidaire, Amir Khadir et Françoise David.

Le chef du Parti libéral, qui n'a pas parlé de son avenir politique, a aussi dit que sa formation politique travaillerait dans un esprit de cohabitation avec le gouvernement minoritaire.

Il a aussi souhaité bonne chance à Serge Cardin, élu dans Sherbrooke.

Né à Sherbrooke en 1958, Jean Charest est marié et père de trois enfants.

Serge Cardin, nouveau député de Sherbrooke

Le nouveau député Serge Cardin est un ex-député fédéral du Bloc québécois de Sherbrooke (1998-2011). Il avait perdu son siège aux mains du néo-démocrate Pierre-Luc Dussault, un étudiant de l'Université de Sherbrooke, qui avait ravi la circonscription par 3750 voix.

En entrevue à Radio-Canada, M. Cardin a indiqué que tout au long de la campagne, il s'était montré confiant, mais prudent, et qu'il avait senti le lien de confiance fort avec la population.

Comptable de formation, Serge Cardin a également été conseiller municipal pendant de nombreuses années (1986-1998).

Résultats finaux dans Sherbrooke


Serge Cardin (PQ) : 15 585 voix
Jean Charest (PLQ) : 12 714 voix
Philippe Girard (CAQ) : 4843 voix
Christian Bibeau (QS) : 2561 voix

Les ministres remportent leur combat

Contrairement à leur chef, la plupart des ministres libéraux conservent leur siège de député. 16 des 21 ministres ont été élus.

Le ministre délégué aux Finances, Alain Paquet a par contre été défait face au péquiste Léo Bureau-Blouin, ex-leader étudiant et figure de proue du mouvement de contestation contre la hausse des droits de scolarité. Même chose pour le ministre délégué aux Ressources naturelles et à la Faune, Serge Simard, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui a perdu aux mains du péquiste Jean-Marie Claveau.

À Québec, le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Clément Gignac, a perdu face à la péquiste Agnès Maltais. Le ministre Gignac qui avait été élu dans la région de Montréal a décidé pour cette élection de se présenter dans le coeur de la Vieille-Capitale. Mme Maltais est députée de Taschereau depuis 1998.

Pour sa part, Pierre Corbeil, ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, a perdu face à Élizabeth Larouche du PQ.

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gaetan.pouliot@radio-canada.ca

Suivre @gaetanpouliot Avec la collaobration de Geneviève Proulx
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Par Melanie Julien, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 5 septembre 2012 12:14

Élections Québec 2012 - La CAQ est là pour rester, dit François Legault



Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a remporté son pari, mardi soir, en se faisant élire dans la circonscription de L'Assomption, dans Lanaudière. Et son parti a fait une percée, sans causer de vague, en remportant près d'une vingtaine de sièges.

L'ancien député péquiste de Rousseau (1998 à 2009) succède au péquiste Scott McKay, qui se présentait cette année dans la nouvelle circonscription voisine de Repentigny, qu'il a remportée.

M. Legault affrontait notamment la présidente du Parti québécois dans L'Assomption, Lizabel Nitoi, qui a pris la relève du député Scott MacKay. Le PQ a remporté d'importantes victoires dans cette circonscription depuis 1989.

Quelques minutes avant le dévoilement du résultat du scrutin, le chef de la CAQ a pris la parole devant ses partisans, à Repentigny. « Quelle aventure incroyable! En seulement neuf mois, on a réussi à fonder un nouveau parti politique et à mener une féroce bataille électorale », a-t-il lancé d'entrée de jeu.




Le chef caquiste s'est dit fier de tout le chemin qu'il a parcouru depuis la fondation de son parti, il y a à peine un an. « Aujourd'hui, je regarde les résultats préliminaires : une vingtaine de députés qui viennent de plusieurs régions du Québec et une reconnaissance officielle à l'Assemblée nationale », s'est-il réjoui.

« En regardant le soutien exceptionnel qu'on a eu, ça peut sembler injuste, le nombre de sièges qu'on a obtenu. Mais il faut jouer selon les règles du jeu », a-t-il reconnu, disant que les Québécois lui avaient donné « de nombreux signes d'encouragements, mais aussi d'humilité ».

« On peut envisager l'avenir avec beaucoup d'optimisme. Gardons confiance et restons mobilisés. Car un autre rendez-vous démocratique nous attend. Je vous dis : ce soir, ce n'est que partie remise », a-t-il affirmé.

Les Québécois s'attendent, selon lui, à davantage de respect de la part des politiciens ainsi qu'à un débat plus relevé à l'Assemblée nationale. « Comme opposition, on va être vigilant et on va éviter les attaques personnelles. Vous pouvez compter sur nous pour avoir une opposition constructive », a-t-il assuré.

Quant à la chef du Parti québécois et nouvelle première ministre, Pauline Marois, il a souligné que « son élection marque une page d'histoire pour le Québec ».

« C'est aussi un symbole très fort pour les femmes du Québec. À travers les batailles inévitables qui s'annoncent entre elle et moi à l'Assemblée nationale, je veux quand même lui signifier mon respect », a-t-il déclaré.

François Legault a assuré que le nouveau gouvernement péquiste pourra compter sur son « soutien pour poser des gestes nécessaires pour restaurer l'intégrité » à l'Assemblée nationale, disant souhaiter que le Québec « rompe l'ambiance et le climat politique malsain dans lequel [il] baigne ».

Le chef de la CAQ a ajouté que « le changement de ton marqué par plus de civilité et plus de respect mutuel serait salutaire pour toute la classe politique ».

Longue liste de remerciements

Pour son discours de victoire, François Legault avait préparé une longue liste de remerciements, allant des électeurs de sa circonscription à ses adversaires politiques, en passant par sa famille et par tous les citoyens de la province.

« Je voudrais d'abord dire un merci spécial aux électeurs de la circonscription de l'Assomption qui m'ont fait confiance. Je vais assumer cette tâche, je vais les représenter avec le sens du devoir et avec une oreille attentive à leurs besoins pour les représenter à l'Assemblée nationale », a-t-il assuré.

En plus de remercier tous ses candidats qui ont eu le courage de mener la bataille, il a également félicité ceux des autres partis politiques, estimant « que la grande majorité » d'entre eux « sont là pour les bonnes raisons ».

Quant à l'élection de la présidente et coporte-parole de Québec solidaire, Françoise David, le chef caquiste a indiqué que c'était « bon pour la santé de la démocratie d'avoir une personne comme elle à l'Assemblée nationale ».

Il a aussi félicité le chef libéral, Jean Charest, qui a été défait dans la circonscription de Sherbrooke. « On a été des adversaires politiques. On n'est pas d'accord sur beaucoup de sujets, mais je pense qu'il faut le remercier pour les efforts qu'il a mis pendant toutes ces années pour faire avancer le Québec ».

Un texte de Melanie Julien, avec la collaboration de Laurence Niosi


Par Lili Boisvert, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 5 septembre 2012 01:34

Élections Québec 2012 - Françoise David ravit Gouin au PQ



La coporte-parole de Québec solidaire Françoise David bat le péquiste Nicolas Girard dans Gouin.

Mme David obtient quelques centaines de voix de plus que M. Girard, qui représentait la circonscription depuis huit ans.

Françoise David, l'ancienne présidente de la Fédération des femmes du Québec, devient ainsi la deuxième députée de Québéc solidaire. Elle rejoint Amir Khadir, unique représentant de la formation à l'Assemblée nationale au moment du déclenchement des élections et réélu dans Mercier.

Depuis le début de la campagne électorale, on prévoyait une lutte serrée entre les deux candidats. Mme David avait déjà tenté de remporter cette circonscription, en 2008 et en 2007, sans succès.



Quelques jours avant le scrutin, plusieurs électeurs de la circonscription se disaient déchirés par le choix qu'ils avaient à faire entre la candidate solidaire qui a donné une prestation très remarquée lors du débat des chefs, et le candidat péquiste, dont ils appréciaient le travail.

M. Girard s'était notamment démarqué en dénonçant l'attribution de places en garderie à des donateurs du Parti libéral.

La chef du parti québécois, Pauline Marois, a tenté en vain de prêter main-forte à son candidat dans Gouin, en faisant campagne dans sa circonscription et en annonçant qu'elle ferait de lui un ministre au sein d'un gouvernement péquiste.

Dans son discours devant les militants de Québec solidaire rassemblés à Montréal, mardi soir, Françoise David a salué le travail de ces deux péquistes. Elle a reconnu d'une part que plusieurs électeurs de Gouin avaient « eu un choix électoral difficile à faire » et elle a salué le travail de Nicolas Girard, tant à l'assemblée que dans la circonscription.

« Je tiens aussi, comme féministe, à reconnaitre le travail de Pauline Marois, qui sera la première femme première ministre du Québec », a-t-elle ajouté, interrompue par les applaudissements nourris des partisans solidaires.

Le parti de Françoise David et d'Amir Khadir se définit notamment comme une formation féministe, progressiste, écologiste et souverainiste. Tout au long de la campagne, QS espérait obtenir la balance du pouvoir dans un gouvernement péquiste minoritaire. Ce scénario ne devrait toutefois pas se réaliser, selon toute vraisemblance, puisque deux députés solidaires ne sont pas suffisants pour donner au PQ une majorité de voix à l'Assemblée nationale.

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Par Laila Maalouf, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 4 septembre 2012 10:06

Élections Québec 2012 - Léo Bureau-Blouin remporte Laval-des-Rapides


Le candidat péquiste Léo Bureau-Blouin a remporté la circonscription de Laval-des-Rapides et défait le libéral Alain Paquet. Il devient ainsi, à l'âge de 20 ans, le plus jeune député à siéger à l'Assemblée nationale.

M. Bureau-Blouin affrontait également l'ex-présidente de l'Ordre des ingénieurs du Québec, la caquiste Maud Cohen.

Ancien président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Léo Bureau-Blouin était la personnalité qui avait la meilleure cote auprès de l'opinion publique, toutes parties confondues, pendant le conflit étudiant. Il avait annoncé son intention d'entamer des études en droit à temps partiel s'il était élu.

Le candidat péquiste choisi depuis mars dernier dans cette circonscription de Laval, Marc Demers, s'était désisté pour laisser la place au jeune candidat vedette recruté par le PQ au cours de l'été.




Aux dernières élections provinciales, le candidat libéral avait défait son rival péquiste par seulement 1365 voix. La circonscription a cependant été modifiée l'an dernier, une partie de la circonscription voisine de Mille-Îles s'y étant greffée.

En transposant les résultats de l'élection de 2008 sur la nouvelle carte électorale de 2011, la majorité libérale s'y serait accrue de quelque 500 voix.

La circonscription était libérale depuis 2003.

Candidats dans Laval-des-Rapides :

  • Léo Bureau-Blouin (PQ), vainqueur
  • Alain Paquet (PLQ), député sortant
  • Maud Cohen (CAQ)
  • Sylvie Desrochers (Québec solidaire)
  • Lawrence Côté-Collins (Option nationale)
  • Carl Desmarais (Parti vert du Québec)
  • Monique Chartand (Coalition pour la constituante)

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