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mardi 31 juillet 2012

Frénésie sur fond d'élections imminentes au Québec


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 30 juillet 2012 22:04
 
À la veille du déclenchement des élections au Québec, les partis politiques se disputent l'attention des médias en multipliant les annonces.
Le premier ministre Jean Charest était de passage à l'Université Sherbrooke mardi matin pour annoncer un investissement dans le Centre culturel de l'institution. Pressé de questions en point de presse sur la date du scrutin provincial, le chef du Parti libéral a esquivé les allusions des journalistes avec humour, les exhortant à la patience.
« Lorsque la campagne sera déclenchée, ce sera l'occasion d'avoir un dialogue important sur l'avenir du Québec et sur le genre de société que nous voulons [...] Lorsque nous déclencherons la campagne, vous en serez informés », a déclaré Jean Charest.
Radio-Canada a toutefois appris en milieu d'après-midi que les élections seraient déclenchées mercredi et que les Québécois seraient conviés aux urnes le 4 septembre, comme le voulait la rumeur.
Jean Charest a par ailleurs répété ce qui s'annonce de plus en plus comme l'idée maîtresse de sa campagne. « À mon avis, il y a deux visions de la société québécoise qui s'affronteront. Il y a une première vision que je défends, qui est celle fondée sur le respect des citoyens, de nos lois et le respect de la démocratie [...] L'autre vision, qui sera défendue par Mme Marois et le Parti québécois, c'est un référendum, comme l'a révélé Bernard Drainville dans un journal de l'Ontario hier [...] et c'est la rue, parce que Mme Marois a fait le choix de la rue ».
Le premier ministre doit tenir son assemblée d'investiture dans sa circonscription de Sherbrooke en fin de journée. Les membres de son cabinet ont également procédé mardi à plusieurs annonces à Montréal et à Québec.




Du côté des autres formations, Québec solidaire a tenu un point de presse sur le financement des partis politiques devant les bureaux du PLQ à Montréal, tandis que la Coalition avenir Québec a annoncé officiellement les candidatures de Gaétan Barette, ancien président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec et de Claire Samson, ex-présidente de l'Association des producteurs de films et de télévision du Québec.

La chef du Parti québécois Pauline Marois a quant à elle annoncé mardi après-midi, à Montréal, les candidatures de l'ancien porte-parole syndical d'Aveos Jean Poirier ainsi que de l'animatrice et journaliste Sophie Stanké. M. Poirier se présentera contre le député de Québec solidaire Amir Khadir dans Mercier, et Mme Stanké tentera de ravir Saint-Henri-Sainte-Anne à la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais.

Option nationale a pour sa part commencé à installer des affiches électorales dans la circonscription de Bourget, dans l'est de Montréal. Le chef du parti a toutefois demandé mardi à son équipe de les retirer en attendant le déclenchement officiel des élections, même si cette pratique n'avait rien d'illégal, selon le Directeur général des élections du Québec.

Gaétan Barrette et Claire Samson candidats pour la CAQ


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 31 juillet 2012 03:43
 
Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a annoncé mardi la candidature de Gaétan Barrette dans la circonscription de Terrebonne et celle de Claire Samson dans la circonscription d'Iberville.
Candidat vedette pour la CAQ, Gaétan Barrette était jusqu'à tout récemment président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ). Le radiologiste se présente dans une région où le parti espère faire des gains, la Rive-Nord de Montréal. Il se définit déjà comme futur ministre de la Santé et dit avoir hâte d'amorcer sa première campagne électorale.
Moins connue du public, Claire Samson était présidente de l'Association des producteurs de films et de télévision du Québec (APTFQ). Elle a auparavant été directrice des communications et directrice de la programmation au réseau français de Radio-Canada, vice-présidente exécutive et chef des opérations à TQS, ainsi que vice-présidente des communications à TVA.
Claire Samson dit avoir décidé de se joindre à la CAQ parce qu'elle admire l'équipe du parti. De son côté, Gaétan Barrette affirme avoir fait ce choix à cause de la situation politique des dix dernières années. « À un moment donné, il faut arrêter de critiquer, quand on était à l'extérieur, ce qui était ma fonction principale, et participer en tant que politicien, éventuel ministre de la Santé », dit-il.




« La culture et la santé sont des secteurs clés pour notre équipe. Dans notre mission de relance du Québec, ces deux domaines font partie de nos priorités », a déclaré François Legault en présentant ses candidats.

L'actuel ministre de la Santé, Yves Bolduc, a réagi à la candidature de Gaétan Barrette en arguant que celui-ci proposait des idées simplistes.

« Je pense que les Québécois, également, vont voir que le docteur Barrette, depuis plusieurs mois, cachait ses vraies intentions », a-t-il ajouté.

Maud Cohen fera le saut en politique

Par ailleurs, Radio-Canada a appris que François Legault annoncera mercredi la candidature de la présidente de l'Ordre des ingénieurs du Québec, Maud Cohen. On ignore pour le moment dans quelle circonscription elle défendra les couleurs de la CAQ.

Première femme en 30 ans à occuper la présidence de l'Ordre, Mme Cohen s'est fait connaître au cours des derniers mois en assurant la défense de sa profession dans le tumulte des allégations de corruption et de collusion dans l'industrie de la construction.

L'ex-animatrice et journaliste Jocelyne Cazin, qui a animé pendant plusieurs années l'émission J.E. sur les ondes de TVA, songeait elle aussi à faire le saut avec l'équipe de François Legault. Elle a toutefois confirmé mardi qu'elle ne sera pas de la prochaine campagne.

Jean Poirier et Sophie Stanké pour le PQ


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 31 juillet 2012 03:37
 
L'ancien porte-parole du syndicat d'Aveos, Jean Poirier, et l'animatrice et journaliste Sophie Stanké se présenteront aux élections à venir sous la bannière du Parti québécois. Le premier se présentera dans la circonscription de Mercier et la seconde dans Saint-Henri-Sainte-Anne.
Jean Poirier sera candidat contre Amir Khadir, dans la circonscription de Mercier à Montréal. Sophie Stanké affrontera pour sa part la ministre des Aînés, Marguerite Blais dans Saint-Henri-Sainte-Anne, aussi dans la métropole québécoise.
M. Poirier avait défendu la cause des travailleurs de l'entreprise d'aéronautique Aveos, mis à pied récemment, jusqu'à la fin de mars, lorsque son mandat de représentation a pris fin pour des raisons inconnues.
Questionné sur le choix de la circonscription de Mercier, alors qu'Amir Khadir l'avait soutenu dans sa bataille, M. Poirier répond qu'il désire rétablir « l'unité » dans Mercier. « C'est ça que Québec solidaire ne peut pas amener en divisant les votes. »




M. Poirier a aussi affirmé tirer son inspiration de Gérald Godin, poète et homme politique décédé en 1994 qui a été député dans cette circonscription pour le Parti québécois de 1976 à 1994.

En 2008, Amir Khadir, de Québec solidaire, avait remporté Mercier par 810 voix contre son adversaire péquiste Daniel Turp.

Quant à Sophie Stanké, elle s'est fait connaître en portant plusieurs chapeaux, notamment ceux de danseuse, chanteuse, auteure, comédienne, enseignante, animatrice de radio et journaliste.

La circonscription de Saint-Henri-Sainte-Anne qu'elle convoite est souvent acquise aux libéraux, et la ministre Marguerite Blais est l'une des ministres du gouvernement les plus populaires. Néanmoins, des polémiques dans cette circonscription, comme celle au sujet de la réfection de l'échangeur Turcot pourrait nuire au Parti libéral.

« [Marguerite Blais], c'est une femme populaire. Elle n'a juste pas le bon parti. [...] On dit que c'est une femme de coeur. Une femme de coeur ne devrait pas rester dans ce parti-là, » a déclaré Mme Stanké.

Marguerite Blais avait remporté Saint-Henri-Sainte-Anne en 2008 par 2017 voix.

Mme Marois a elle aussi répondu aux questions des médias sur la position de son parti sur de nombreux sujets. Pour elle, l'enjeu le plus important pour les prochaines élections est de déloger le Parti libéral du pouvoir, qu'elle considère comme « usé » et « corrompu ».

« N'oublions pas que si [Jean Charest] se montre dur envers notre jeunesse, c'est pour faire oublier qu'il a été mou envers la corruption », a dit Mme Marois.

Elle a en outre invité les anglophones progressistes à voter pour son parti, qu'elle qualifie de respectueux des droits des communautés anglophones.

Radio-Canada.ca avec PC

Des élections le 4 septembre


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 31 juillet 2012 03:18
 
La rumeur se confirme : le premier ministre Jean Charest déclenchera mercredi des élections générales au Québec.
Radio-Canada a appris de source gouvernementale que M. Charest a contacté le lieutenant-gouverneur du Québec, Pierre Duchesne, pour s'assurer qu'il sera à son bureau mercredi matin pour dissoudre le Parlement. Le scrutin aura donc lieu le mardi 4 septembre, au lendemain de la fête du Travail.
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, n'a pas tardé à réagir à cette nouvelle.
Elle a déploré le fait que le premier ministre ait choisi de déclencher des élections pendant la période estivale. À son avis, les citoyens sont en vacances et sont donc moins à l'écoute de ce qui se passe sur la scène publique.




« Est-ce que M. Charest veut manipuler à ce point l'opinion publique pour faire oublier son bilan qu'il veut faire des élections pendant l'été? On peut se poser la question. Et moi, je réponds oui », a-t-elle déclaré.

dimanche 29 juillet 2012

Trois anciens élus de l'ADQ sous la bannière libérale


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 29 juillet 2012 10:20
 
Jean Charest a présenté à Montréal trois nouveaux candidats en vue des prochaines élections générales. Tous sont d'anciens élus de l'ADQ, entrés à l'Assemblée nationale en 2007 lors du raz de marée adéquiste et battus en 2008.
« De tous les temps, notre réussite a été fondée sur notre volonté d'inclusion, ça a été notre force (...) c'est ce qui explique notre longévité et pourquoi nous sommes ici avec ces trois personnes », a affirmé le chef libéral.
Linda Lapointe, élue dans Groulx en 2007, se présentera à nouveau dans cette circonscription pour le Parti libéral. Elle affrontera notamment l'ancien présentateur de nouvelles de la radio de Radio-Canada, Raymond Archambault, pour le PQ.
La femme d'affaires estime que le PLQ est le mieux à même d'assurer le développement économique du Québec. Elle a salué le leadership du premier ministre Jean Charest lors de la crise économique : « Dans les faits, le gouvernement a posé les bons gestes, aux bons moments ».




Dans Joliette, l'ex-adéquiste Pascal Beaupré tentera de reprendre à la péquiste Véronique Hivon cette circonscription qu'il a brièvement détenue en 2007-2008, à l'âge de 24 ans. Joliette a été un bastion péquiste pendant plus de 30 ans, hormis cet intermède adéquiste. M. Beaupré a notamment vanté la position du gouvernement libéral lors du conflit étudiant.

Jean-François Gosselin, élu en 2007 dans Jean Lesage, se présentera à nouveau dans la région de Québec, dans La Peltrie, où il affrontera notamment l'ex-adéquiste devenu caquiste, Éric Caire. M. Gosselin a vanté l'action du PLQ pour le développement économique et le Plan Nord.

Samedi, lors de visites éclair dans le nord de la province, Jean Charest dévoilait ses candidats dans les circonscriptions d'Ungava et de Duplessis, présentés comme des membres de son « équipe Plan Nord ». Les deux circonscriptions sont péquistes depuis plus de 30 ans.

Le chef de la CAQ, François Legault, sera pour sa part dans la région de la Capitale-Nationale pour y dévoiler le slogan de sa campagne ainsi que des nouvelles candidatures. Samedi, il était dans Chaudière-Appalaches, où il s'est dit confiant de remporter plusieurs circonscriptions.

Le chef du parti Option Nationale, Jean-Martin Aussant, sera pour sa part à Trois-Rivières cet après-midi pour y faire lui aussi l'annonce de nouveaux candidats.

Jean Charest a jusqu'ici toujours refusé de dire si et quand il déclenchera des élections. Son ministre des Affaires municipales Laurent Lessard a parlé d'un scrutin le 4 septembre plus tôt cette semaine, ce que le premier ministre s'est refusé à confirmer.

Charest au Vermont

Jean Charest quittera le Québec peu après la présentation de ces nouveaux candidats pour le Vermont afin d'assister à la 36e réunion annuelle des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l'Est du Canada. L'énergie et le transport seront les principaux points à l'ordre du jour.

Les annonces se multiplient

Samedi, le quotidien La Presse soutenait que le Dr Gaétan Barrette, président de la Fédération des médecins spécialistes, se présenterait sous la bannière de la CAQ. L'annonce devrait avoir lieu en début de semaine prochaine.

Vendredi, le Parti québécois a annoncé la candidature d'André Bouthillier, ancien journaliste et gestionnaire en relations publiques, dans la circonscription de Soulanges, tandis que la Coalition avenir Québec (CAQ) a fait savoir que l'homme d'affaires Christian Dubé sera candidat dans la circonscription de Lévis.

Cette semaine, Léo Bureau-Blouin, ex-président de la Fédération étudiante collégiale du Québec, a confirmé qu'il portera les couleurs du PQ dans la circonscription de Laval-des-Rapides aux prochaines élections générales.

Le PLQ et la CAQ dévoileront de nouveaux candidats



Léo Bureau-Blouin et Alain Paquet à la rencontre de leurs électeurs


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 29 juillet 2012 02:22
 
Quatre jours après l'annonce de sa candidature comme député pour le Parti québécois, Léo Bureau-Blouin était déjà sur le terrain samedi soir pour rencontrer les électeurs de la circonscription de Laval-des-Rapides.
Tout comme son rival, le candidat libéral et actuel député Alain Paquet, l'ex-leader étudiant a serré de nombreuses mains lors de la Fête internationale gourmande de Laval. Les deux candidats ont aussi été vus dans des restaurants.




M. Bureau-Blouin s'est révélé populaire lors de l'événement : de nombreuses personnes lui ont posé des questions et ont pris des photos en sa compagnie.

Le nouveau candidat a dit être en « mode préélectoral ». Il a déploré le suspense dans lequel le gouvernement Charest maintient électeurs et acteurs politiques.


« Nous on propose entre autres de faire des élections à date fixe, pour éviter justement qu'il y ait des sous du public qui soit dépensés comme ça inutilement. Mais on va être prêts si les élections sont déclenchées, » affirme-t-il.

Jeudi dernier, le ministre des Affaires municipales Laurent Lessard a laissé entendre que des élections pourraient avoir lieu le 4 septembre.

Gabriel Nadeau-Dubois reçoit l'appui de Victor-Lévy Beaulieu


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 28 juillet 2012 10:15
 
Malgré toute la controverse entourant sa venue, le porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), Gabrel Nadeau-Dubois, a été accueilli plutôt chaleureusement au Bas-Saint-Laurent.
Samedi, le leader étudiant a reçu l'appui de l'écrivain et dramaturge Victor-Lévy Beaulieu, qu'il a visité chez lui à Trois-Pistoles. L'auteur a salué la détermination et la cohérence des idées du jeune homme.
« Ce qui se passe est fabuleux pour le Québec. C'est un réveil pour nous, un grand réveil. Et comme le disait Gabriel Nadeau-Dubois, pour la première fois de l'histoire c'est à nous de décider vraiment », a déclaré Victor-Lévy Beaulieu.
La venue de Gabriel Nadeau-Dubois à Trois-Pistoles avait créé une véritable polémique. La Ville de Trois-Pistoles avait menacé de retirer le financement aux organisateurs de l'Échofête, si le porte-parole de la CLASSE y participait. Le maire Jean-Pierre Rioux disait répondre ainsi aux appels de nombreux citoyens mécontents. Le président de l'Échofête, Mikael Rioux, avait de son côté accusé le maire Rioux d'avoir reçu une « commande politique » du Parti libéral du Québec.




Victor-Lévy Beaulieu avait lui aussi dénoncé les menaces de la Ville. Finalement, les spectacles et les conférences initialement prévus sur les terrains de la Ville de Trois-Pistoles ont été transférés au Caveau-Théâtre et à la Forge à Bérubé. Gabriel Nadeau-Dubois s'est présenté à l'Échofête et a prononcé son discours devant 200 personnes.

Samedi, le chaos appréhendé par certains n'a également pas eu lieu lors du passage du leader étudiant à Sainte-Luce-sur-Mer pour la poursuite de sa tournée « Nous sommes avenir ».

Gabriel Nadeau-Dubois est à Rimouski en soirée.

samedi 28 juillet 2012

Des maires du Nord pour défendre le Plan Nord des libéraux


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 28 juillet 2012 04:53
 
Le Parti libéral du Québec a annoncé la candidature du maire de Lebel-sur-Quévillon, Gérald Lemoyne, dans la circonscription d'Ungava, et celle de la mairesse de Fermont, Lise Pelletier, dans Duplessis, en vue de la prochaine élection générale.
C'est le premier ministre Jean Charest lui-même qui en a fait l'annonce, lors de déplacements à Lebel-sur-Quévillon et Sept-Îles.
Jean Charest a jusqu'ici toujours refusé de dire si et quand il déclenchera des élections. Son ministre des Affaires municipales Laurent Lessard a parlé d'un scrutin le 4 septembre plus tôt cette semaine, ce que le premier ministre s'est refusé à confirmer.
M. Lemoyne, qui est aussi président de la Conférence régionale des élus de la Baie-James, promet de défendre les intérêts des gens de sa région et vante les politiques libérales.




La circonscription d'Ungava est détenue par le PQ depuis plus de 30 ans.

La mairesse de Fermont, Lise Pelletier, fait aussi le saut en politique provinciale sous la bannière libérale en se présentant dans Duplessis. L'annonce a été faite samedi après-midi.

« Forte de son expérience en tant que mairesse [...] madame Pelletier incarne parfaitement les valeurs que nous défendons, soit la priorité au développement économique et à la création d'emplois dans le but de protéger nos programmes sociaux. En se joignant à notre formation politique, elle intégrera notre équipe du Plan Nord », a mentionné le premier ministre Charest.

« J'ai toujours eu comme priorité de contribuer au développement économique et social de ma région. L'équipe du PLQ a une vision ambitieuse pour le Québec et pour le développement de Duplessis.[...] Nous bénéficions déjà des retombées du Plan Nord et ce n'est qu'un début », a de son côté déclaré Mme Pelletier.

Il y a 10 jours, le premier ministre était à Fermont pour confirmer une aide de 200 millions de dollars aux municipalités du territoire du Plan Nord.

Lise Pelletier a également reçu la visite de la ministre de la Famille, Yolande James, au début du mois, pour la confirmation de nouvelles places en garderie.

La circonscription de Duplessis est péquiste depuis 1976.

Le PLQ dévoilera dimanche ses candidats pour les circonscriptions de Joliette, Groulx et La Peltrie.

Les annonces se multiplient

Les partis d'opposition multiplient aussi les annonces en vue d'éventuelles élections générales. Vendredi, le Parti québécois a annoncé la candidature d'André Bouthillier, ancien journaliste et gestionnaire en relations publiques, dans la circonscription de Soulanges, tandis que la Coalition avenir Québec (CAQ) a fait savoir que l'homme d'affaires Christian Dubé sera candidat dans la circonscription de Lévis.

Samedi, le quotidien La Presse soutenait que le Dr Gaétan Barrette, président de la Fédération des médecins spécialistes, se présenterait sous la bannière de la CAQ. L'annonce devrait avoir lieu en début de semaine prochaine.

Cette semaine, Léo Bureau-Blouin, ex-président de la Fédération étudiante collégiale du Québec, a confirmé qu'il portera les couleurs du PQ dans la circonscription de Laval-des-Rapides aux prochaines élections générales.

Jeudi, on apprenait que l'auteure et militante anti-islamiste Djemila Benhabib serait candidate pour le PQ dans la circonscription de Trois-Rivières.

jeudi 26 juillet 2012

Le ministre Lessard parle d'élections le 4 septembre


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 26 juillet 2012 09:47
 
Pour la première fois depuis que des rumeurs font état d'un déclenchement imminent d'élections provinciales, un membre du cabinet de Jean Charest parle ouvertement d'une convocation aux urnes en septembre, au grand étonnement de son chef.
« Je pense bien que le premier ministre va déclencher l'élection pour qu'on vote le 4 septembre », a déclaré le ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard, dans une entrevue accordée à CFJO-FM, une radio du Réseau des Appalaches.
Interrogé sur ces propos lors d'un point de presse dans le cadre d'une rencontre du Conseil de la fédération, Jean Charest n'a pas caché sa surprise : « A-t-il dit ça? », a-t-il affirmé. Lorsqu'on lui a demandé s'il avait fait des confidences à son ministre, le chef libéral s'est contenté de répondre, en souriant : « Non, je n'ai pas parlé à M. Lessard dernièrement, mais c'est une suggestion qu'il nous fait, alors on en tiendra compte. »
Si la date du 4 septembre est retenue pour le scrutin, le décret d'élection devra être adopté au plus tard le mercredi 1er août, en vertu de la Loi électorale.



« Le scrutin a lieu le cinquième lundi qui suit la prise du décret si le décret est pris un lundi, un mardi ou un mercredi, et le sixième lundi si le décret est pris un autre jour. Si le jour du scrutin tombe un jour férié, il a lieu le lendemain. »

Loi électorale du Québec 1989, c. 1, a. 131; 1995, c. 23, a. 13.

Le cas de Sylvie Roy étonne le ministre Lessard

Lors de son entrevue, le ministre Lessard s'est par ailleurs dit étonné de la candidature de l'actuelle députée de la Coalition avenir Québec (CAQ), Sylvie Roy, dans Arthabaska.

Privée de sa circonscription de Lotbinière, qui a été abolie dans le dernier découpage de la carte électorale, l'ex-adéquiste tentera de ravir celle d'Arthabaska au libéral Claude Bachand.

Selon M. Lessard, la députée a reçu ce « prix de consolation » de son chef François Legault après avoir fait des démarches sans succès pour représenter la CAQ dans les circonscriptions de Lévis et de Trois-Rivières.

Radio-Canada.ca avec PC

Politique - Djemila Benhabib candidate pour le PQ


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 26 juillet 2012 11:08
 
L'auteure et militante anti-islamiste Djemila Benhabib sera candidate pour le Parti québécois dans la circonscription de Trois-Rivières lors de la prochaine élection provinciale.
Sa candidature devrait être officiellement annoncée dans les prochains jours. La députée libérale de Trois-Rivières Danielle Saint-Amand réagira à la candidature de Djemila Benhabib jeudi après-midi.
Djemila Benhabib est connue pour ses prises de position pour la laïcité. Son plus récent essai Les soldats d'Allah à l'assaut de l'Occident a été publié en 2011.
Née en Ukraine en 1972 d'une mère chypriote grecque et d'un père algérien, Djemila Benhabib a grandi en Algérie dans une famille de scientifiques engagée dans des luttes politiques et sociales.




Réfugiée au Québec en 1997, après un séjour en France, elle réagit aux conclusions de la commission Bouchard-Taylor en 2009 par la publication d'un essai. Ce premier livre lui vaut le prix des Écrivains francophones d'Amérique. Depuis, elle intervient régulièrement dans les médias à propos des questions de laïcité ou d'islamisme.

La santé s'impose au Conseil de la Fédération


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 26 juillet 2012 11:13
 
La santé et les transferts fédéraux qui y sont rattachés occupent une part importante des discussions des 13 premiers ministres des provinces et territoires réunis à Halifax dans le cadre du Conseil de la Fédération.
Mercredi, les premiers ministres de la Saskatchewan et de l'Île-du-Prince-Édouard, Brad Wall et Robert Ghiz, présenteront le rapport d'une étude sur l'amélioration des soins de santé au Canada. Les deux premiers ministres avaient été mandatés par leurs pairs pour conduire cette étude qui contient une douzaine de recommandations.
Selon le document dont le réseau anglais de Radio-Canada a obtenu copie, le rapport propose entre autres des moyens d'empêcher les provinces de recruter des médecins et des infirmières chez leurs voisines ainsi que de revoir la façon dont les soins sont dispensés aux patients.
Plus spécifiquement, le document baptisé « De l'innovation à l'action » suggère aux provinces de s'allier pour acheter ensemble de plus grandes quantités de médicaments génériques afin de réaliser davantage d'économies.




Le rapport recommande également que de nouvelles lignes de conduite soient adoptées pour améliorer le traitement des patients atteints de maladies chroniques, notamment de diabète.

Le document propose enfin aux provinces de revoir l'organisation du travail dans leurs équipes médicales pour offrir une meilleure prise en charge des patients. Le rapport cite en exemple le Québec, l'Alberta et l'Ontario, qui ont récemment étendu les responsabilités des infirmières.

Le spectre des transferts fédéraux en santé

Les premiers ministres provinciaux discuteront aussi de l'impact de la modification, par le gouvernement Harper, de la formule de calcul des transferts fédéraux en santé qu'il verse chaque année aux provinces. Ottawa a décidé de plafonner les transferts fédéraux en santé au moins jusqu'en 2017.

Considérant la vitesse à laquelle les coûts de santé croissent au Canada, plusieurs gouvernements provinciaux craignent de devoir faire face à d'importants manques à gagner.

Qu'Ottawa ait pris cette décision de façon unilatérale irrite également plusieurs provinces, dont le Québec. « Ce qui est inacceptable est que ces décisions sont prises unilatéralement, sans qu'il y ait même eu de discussions ou un dialogue sur les méthodes de transfert et les objectifs poursuivis. Je n'avais jamais vu ça avant », a déclaré Jean Charest.

Les représentants provinciaux pourraient tenter de faire front commun pour obliger le gouvernement fédéral à entreprendre avec elles des pourparlers sur les transferts en santé.

Climat tendu entre l'Alberta et la Colombie-Britannique

Outre la santé, l'énergie occupera une place importante dans l'ordre du jour des discussions qui se dérouleront dans un climat tendu entre la Colombie-Britannique et l'Alberta, en conflit au sujet du projet Northern Gateway.

Ce mégaprojet sur lequel planche le gouvernement albertain consiste à construire deux pipelines qui transporteraient le pétrole des sables bitumineux jusqu'à la côte pacifique en traversant le nord de la Colombie-Britannique.

Le litige entre les deux provinces réside dans le partage des recettes que générera ce projet. Pour la première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, il est hors de question que les pipelines voient le jour si la redevance à sa province sur les profits n'est pas bonifiée.

Une condition plutôt mal reçue par la première ministre de l'Alberta, Alison Redford, qui mise beaucoup sur la collaboration de Victoria pour développer l'économie pétrolière albertaine.

Les discussions des premiers ministres des 10 provinces et des 3 territoires se poursuivront dans la capitale néo-écossaise jusqu'à vendredi après-midi.

mercredi 25 juillet 2012

Claire Samson sera candidate pour la CAQ


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 25 juillet 2012 04:29
 
La présidente-directrice générale de l'Association des producteurs de films et de télévision du Québec, Claire Samson, se présentera pour la Coalition avenir Québec aux prochaines élections, a appris Radio-Canada.
Elle se présenterait dans la circonscription d'Iberville, en Montérégie. L'annonce officielle devrait être faite mardi prochain.
Mme Samson a également occupé les postes de directrice générale des communications et de directrice générale de la programmation à Radio-Canada, de vice-présidente exécutive et chef des opérations à TQS, et de vice-présidente des communications à TVA.


Léo Bureau-Blouin dit vouloir redonner espoir aux jeunes


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 25 juillet 2012 01:49
 
Léo Bureau-Blouin, qui portera les couleurs du Parti québécois dans la circonscription de Laval-des-Rapides aux prochaines élections générales, dit vouloir redonner espoir aux jeunes grâce à son saut dans l'arène politique.
L'ex-leader étudiant est apparu sans son carré rouge aux côtés de la chef du PQ, Pauline Marois, lors d'une conférence de presse à Laval. Pour M. Bureau-Blouin, les plus belles idées et les plus solides convictions ne sont pas suffisantes, et la politique est le bon véhicule pour passer de la parole aux actes.
Concernant le conflit étudiant, Léo Bureau-Blouin estime qu'il faudra, dans un premier temps, abolir la hausse annoncée par le Parti libéral et abroger la loi 78 , si le Parti québécois est porté au pouvoir. Il faudra par la suite « dégager un consensus au sein d'un sommet sur l'éducation postsecondaire ».
De son côté, Pauline Marois a affirmé qu'elle comptait sur son nouveau candidat pour mobiliser les jeunes électeurs.




L'ancien président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) avait confirmé sa décision de se joindre au PQ dans une lettre rendue publique mardi soir en affirmant que « la réélection du Parti libéral entraînerait davantage de cynisme, d'inégalités sociales et de désintérêt envers la chose publique ».

La FEUQ heureuse du choix de Léo Bureau-Blouin

La Fédération étudiante universitaire du Québec accueille favorablement la candidature de l'ex-leader étudiant. « Ça peut être inspirant pour plusieurs de voir qu'il y a de la place pour les jeunes en politique », a affirmé le vice-président exécutif de la FEUQ, Yanick Grégoire.

Le mariage est consommé entre le PQ et les grévistes, dit Charest

Questionné mercredi matin par les journalistes lors de son passage au théâtre Le Diamant, à Québec, le premier ministre Jean Charest a commenté cette candidature qui, selon lui, en dit long sur le positionnement politique du Parti québécois et de sa chef, Pauline Marois.

Cette candidature vient « consommer le mariage entre le PQ et le mouvement étudiant du printemps dernier », a-t-il dit.

« M. Bureau-Blouin a répondu à la question à laquelle Mme Marois a toujours refusé de répondre : Est-ce qu'on peut empêcher un étudiant d'avoir accès à ses salles de classe? La réponse de M. Bureau-Blouin c'est oui! Sans équivoque. Alors que nous, nous croyons que c'est un droit fondamental », a déclaré Jean Charest, qui laisse toujours planer le doute sur le déclenchement d'élections générales au Québec.

Marois attaque Charest et Legault

La chef du PQ a profité de la conférence de presse avec son nouveau candidat pour décocher quelques flèches vers le Parti libéral et son chef, Jean Charest, en rappelant les départs annoncés de plusieurs ministres. Pour Pauline Marois, M. Charest « est en train de faire le vide autour de lui ».

Mme Marois n'a pas épargné le chef de Coalition avenir Québec. « Plutôt que de rassembler une équipe, François Legault doit congédier des candidats, soit parce qu'ils ne ramassent pas assez d'argent, soit parce qu'ils font des déclarations grossières », a-t-elle affirmé.

Par ailleurs, Mme Marois a promis qu'elle ferait l'annonce d'autres candidatures prestigieuses au cours des prochains jours.

Léo Bureau-Blouin affrontera Alain Paquet

Léo Bureau-Blouin sera candidat dans la circonscription de Laval-des-Rapides, un siège détenu depuis 2003 par le ministre délégué aux Finances, Alain Paquet.

L'élu libéral n'a pas tardé à réagir. Il a demandé à son adversaire et à sa chef, Pauline Marois, de prendre position clairement sur la poursuite des sessions suspendues dans les cégeps et les universités en raison de la grève.

Politique québécoise - Legault passe en mode électoral et attaque Charest


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 25 juillet 2012 03:19
 
Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, multiplié les attaques mercredi contre le premier ministre Jean Charest, qui laisse toujours planer le mystère sur le déclenchement d'élections au Québec.
De passage à Victoriaville pour y présenter la candidature de Sylvie Roy dans la circonscription d'Arthabaska, François Legault en a profité pour décocher plusieurs flèches contre le premier ministre et son gouvernement.
Le chef de la CAQ a d'abord ouvert les hostilités en émettant des doutes sur la viabilité du récent plan de relance de la mine d'amiante Jeffrey, à Asbestos.
Selon lui, aucune banque n'aurait accepté de garantir les prêts consentis pour relancer cette usine. Il a également souligné que le principal client de la mine Jeffrey était en Thaïlande alors que le pays s'apprête à bannir lui aussi l'amiante sur son territoire.




François Legault n'a par ailleurs pas manqué de souligner au passage le fait que les propriétaires de la mine Jeffrey sont d'importants contributeurs du Parti libéral du Québec.

« Les deux mains dans nos poches »

Le chef de la CAQ s'est ensuite attaqué au bilan des libéraux qu'il a accusés d'avoir fait gonfler la dette du Québec de 70 milliards de dollars au cours des neuf dernières années. Selon M. Legault, le tiers de la dette actuelle de la province est attribuable au gouvernement de Jean Charest.

« Jean Charest qui nous avait dit qu'il avait les deux mains sur le volant. Ce qu'on a vu c'est qu'il a les deux mains dans nos poches », a ironisé le chef de la CAQ.

François Legault a a jouté qu'en 2003, le Québec était la 4e province la plus riche au Canada et qu'en 2012, il était passé au 9e rang, tout juste devant l'Île-du-Prince-Édouard en matière de revenus disponibles.

Le chef de la Coalition avenir Québec a enchaîné avec une critique du Plan Nord qui dans sa forme actuelle, a-t-il dit, prive l'État québécois de sa juste part de profit pour les ressources minières qu'il laissera filer à l'étranger sans que le minerai ne soit transformé ici.

En ce qui a trait au possible déclenchement d'une campagne électorale sous peu, François Legault s'est dit prêt à en découdre.

Selon lui, les libéraux ont intérêt à déclencher ces élections tout juste avant la reprise des travaux de la commission Charbonneau sur l'industrie de la construction.

« M. Charest, depuis 23 jours, a fait 118 annonces pour un total de 1,4 milliard de dollars. De toute évidence, il va y avoir une campagne électorale. M. Charest a voulu cacher l'éléphant dans la pièce avec la crise étudiante, mais les gens vont revenir sur ce problème de la corruption dont on discute depuis deux ans », a prédit François Legault sur les ondes de RDI.

Pour ce qui est de ses troupes, François Legault a expliqué que les autobus de campagne sont prêts, que la plateforme du parti est prête et qu'il aura 125 candidatures à présenter au déclenchement des élections.

Par ailleurs, l'ex-député adéquiste de Lotbinière, Sylvie Roy, dont la circonscription a été abolie, se présentera aux prochaines élections dans la circonscription d'Arthabaska. Souligant que sa circonscription originale avait été divisé dans trois autres circonscriptions, Mme Roy a expliqué avoir choisi Arthabaska, car c'est là où elle sera le plus près de son travail et par le fait même en mesure de mieux servir ses électeurs.

Québec solidaire et Option nationale concluent un pacte de non-agression


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 25 juillet 2012 03:37
 
Les partis Québec solidaire et Option nationale ont conclu un pacte de non-agression pour au moins deux circonscriptions lors des prochaines élections provinciales.
Jean-Martin Aussant, chef d'Option nationale, et Françoise David, présidente et porte-parole de Québec solidaire, ont annoncé mercredi que leurs deux partis se sont entendus pour ne pas se nuire, voulant éviter de diviser le vote de gauche.
Québec solidaire ne présentera pas de candidat dans Nicolet-Bécancour, où tentera de se faire élire M. Aussant, et dans Gouin, c'est Option nationale qui ne présentera pas de candidat pour laisser la voie libre à Mme David.
Dans les deux circonscriptions, la décision de ne pas présenter de candidat n'a pas été imposée par la direction nationale du parti, mais est venue des associations locales.




Il est possible que ce pacte de non-agression s'applique éventuellement à d'autres circonscriptions, mais « il n'y a pas de discussion formelle pour élargir cette entente-là », a précisé M. Aussant. Les deux partis visent d'ailleurs à présenter un candidat dans chacune des 124 autres circonscriptions.

Les deux chefs ont toutefois souligné que, malgré leurs valeurs progressistes communes, leurs plateformes électorales sont distinctes. Selon Mme David, leur principale différence réside dans la démarche proposée pour accéder à la souveraineté.

Déçus de la décision de Léo Bureau-Blouin

Tant Françoise David que Jean-Martin Aussant se sont montrés déçus du choix de Léo Bureau-Blouin de devenir candidat pour le Parti québécois.

M. Aussant dit regretter que l'ancien leader étudiant ait opté pour un parti qui ne prône pas un scrutin proportionnel ou qui n'exige pas la gratuité scolaire. Mme David a ajouté qu'elle trouvait « un peu paradoxal » que le jeune candidat ait choisi une formation qui prône le dégel des frais de scolarité, alors que le mouvement étudiant réclame clairement le gel.

Le chef d'Option nationale a toutefois estimé que Léo Bureau-Blouin mènera une campagne électorale « propre ».

Mme David et M. Aussant portaient tous deux le carré rouge lors de leur point de presse.

Interrogés sur la possibilité pour leur parti de présenter eux aussi des candidats vedettes, les deux chefs ont vanté la qualité et la notoriété de certains de leurs députés.

« L'important, c'est que la personne soit connue dans son comté, qu'elle y soit enracinée, appréciée par les électrices et électeurs. C'est ça qui va faire en sorte qu'on va pouvoir emporter des comtés », a répondu Mme David.

En janvier 2012, le député péquiste Bernard Drainville a invité son parti à former une alliance des forces souverainistes. Québec solidaire s'est alors montré ouvert à l'idée d'une union « ponctuelle et limitée » des partis souverainistes, à condition qu'ils respectent quelques grandes lignes de son programme politique. Le 5 juin dernier, Pauline Marois a finalement fermé la porte à une alliance entre son parti, Québec solidaire et Option nationale.

Le PQ au pouvoir: Charest prédit le chaos

Tel est le titre d'un article émit par la Presse Canadienne aujourd'hui (lisez l'article un peu plus bas sur cette page). Les libéraux, Charest en tête, sont vraiment en «mode pré-électoral» puisqu'ils commencent à semer leurs «épouvantails»! Ils doivent se sentir réellement au pied du mur et avoir une peur terrible de ne pas réussir à convaincre les Québécois(es) de leur accorder un nouveau mandat pour en arriver déjà à ce point-là! Après les bonbons (subventions) accordés à tous vents depuis quelques semaines, c'est maintenant l'heure pour eux de sonner l'alerte au chaos.... Pathétiques libéraux!

Voici l'article.... et ne vous gênez pas pour y apporter vos commentaires:

Par Jocelyne Richer, La Presse Canadienne, thecanadianpress.com, Mis à jour le: 25 juillet 2012 06:47

QUÉBEC - Le premier ministre Jean Charest brandit la menace du chaos, sur fond de référendum sur la souveraineté, si le Parti québécois prend le pouvoir lors des prochaines élections.

La souveraineté du Québec est la priorité de la chef péquiste Pauline Marois, a fait valoir M. Charest, en conférence de presse, mercredi, alors qu'il annonçait un investissement culturel à Québec.

«La priorité de Mme Marois et du Parti québécois, c'est d'obtenir un référendum le plus rapidement possible», selon M. Charest, qui cache de moins en moins l'imminence d'une campagne électorale possiblement déclenchée dans une semaine pour un scrutin le 4 septembre.

A propos de la date des élections et de la possibilité d'un scrutin estival, il a badiné avec les journalistes en disant qu'il avait pris quelques jours de vacances en juillet, mais qu'il ne s'était pas engagé à «être en vacances en permanence!».

Dans ses remarques sur un éventuel référendum, il n'a pas voulu tenir compte du fait que Mme Marois a fait enlever du programme de son parti toute référence à une échéance référendaire. Selon ses voeux, un gouvernement du PQ tiendrait donc un référendum sur la souveraineté quand il jugerait le moment opportun. Il n'aurait donc pas l'obligation d'en tenir un durant un premier mandat.




Lors du prochain scrutin, deux visions opposées s'affronteront, a insisté M. Charest: la sienne, fondée sur le respect des droits individuels, l'économie et la démocratie, puis celle de Mme Marois qui entraînera inévitablement, à ses yeux, un référendum, le chaos et le non-respect des libertés individuelles.

A propos de la vision politique du PQ, il l'a décrite comme étant «fondée sur le chaos et sur ce qui s'est passé (avec le mouvement étudiant): le manque de respect pour les individus».

Pour appuyer ses dires, il a cité l'exemple de la candidature pour le PQ du leader étudiant Léo Bureau-Blouin, qui incarne selon ses dires le non-respect d'un droit fondamental: le libre accès des étudiants à leur salle de classe. Et Mme Marois accrédite cette vision des choses, en l'ayant choisi comme candidat, selon lui.

M. Bureau-Blouin est «un symbole très important» du mouvement étudiant d'opposition à la hausse des droits de scolarité, qui avait entraîné le printemps dernier l'obstruction des portes d'entrée des cégeps et universités où les étudiants avaient voté en faveur du mouvement de boycott des cours.

Le Diamant

Entouré du maire de Québec, Régis Labeaume, de la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, et du metteur en scène Robert Lepage, M. Charest a confirmé à cette occasion un investissement déjà annoncé de 30 millions $ pour la construction d'une salle de théâtre, Le Diamant, au carré d'Youville, en plein centre-ville de Québec. Le projet total, qui consiste en fait à rénover de fond en comble un édifice existant, coûtera 60 millions $.

M. Lepage a décrit son projet comme étant une future locomotive culturelle pour donner vie à plusieurs autres projets au centre-ville de Québec.

«Un projet comme celui-ci, c'est vraiment un projet porteur qui peut tirer tous ces projets-là et faire de Québec une ville beaucoup plus dynamique, sur le plan culturel, sur le plan artistique, sur le plan de la créativité», a soutenu M. Lepage, en disant vouloir toucher autant à l'avant-garde qu'aux productions plus classiques.

La salle, où seront présentées les productions d'Ex Machina, la compagnie de M. Lepage, comptera 650 places et accueillera aussi les pièces présentées dans le cadre du Carrefour international de théâtre. On y découvrira également du cirque et de l'opéra.

mardi 24 juillet 2012

Léo Bureau-Blouin confirme sa candidature pour le PQ



Mascouche : le maire Marcotte absent du conseil


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 23 juillet 2012 22:22
 
Le maire de Mascouche Richard Turcotte ne s'est pas présenté à la séance extraordinaire convoquée par le conseil municipal lundi soir, qui visait à se pencher sur les points qui n'avaient pas pu être abordés lors de la séance houleuse du 9 juillet dernier.
Présidée par la mairesse suppléante Lise Gagnon, la séance s'est déroulée dans le calme et sous l'oeil attentif des policiers.
Richard Marcotte évite les foudres de ses concitoyens qui réclament sa démission depuis son arrestation par l'Unité permanente anticorruption (UPAC) en avril dernier. Les citoyens exigent maintenant que les conseillers municipaux fassent tout pour se débarrasser du maire.
Dans la salle du conseil, la soixantaine de citoyens présents ont reproché aux élus d'avoir joué le jeu du maire Marcotte en acceptant de siéger à ses côtés lors du dernier conseil. Le maire Turcotte, qui s'était alors présenté sur les lieux, avait été forcé de quitter la salle après avoir été hué par des citoyens.




« Vous lui avez permis de repartir le compteur à zéro. Et tout ça, aux frais des contribuables, parce que c'est nous qui devrons continuer à payer son salaire », a déploré le chef de l'opposition Stéphane Hantfield, qui estime que la démission du maire est la seule solution possible.

Richard Marcotte profite de la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités, qui lui permet de conserver ses avantages de maire en ne siégeant qu'une seule fois tous les 90 jours. Depuis qu'il est accusé de fraude, d'actes de corruption et d'abus de confiance, il limite au maximum ses apparitions publiques.

« On essaie, on cherche, on creuse, on fouille. C'est certain qu'on aimerait que M. Marcotte démissionne, ce qui serait plus simple », affirme la conseillère municipale Nathalie Filion.

Les élus ont d'abord envisagé de déposer une plainte contre Richard Marcotte pour obtenir sa suspension. Mais comme le maire est innocent jusqu'à preuve du contraire, ils s'exposent eux-mêmes à des poursuites en diffamation. Certains élus ont ensuite envisagé de racheter le contrat du maire en échange de son départ. Mais la mairesse suppléante, Lise Gagnon s'y oppose.

« Je ne mettrais pas un sou des citoyens pour acheter un contrat d'un maire qui a sept chefs d'accusation reliés avec ses fonctions de la Ville », souligne-t-elle.

Une intervention du gouvernement du Québec pour destituer le maire Marcotte reste maintenant la dernière option. Mais tous les appels et courriers des citoyens et des élus au ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard, sont restés lettre morte.

Politique québécoise - Le PQ et la CAQ annoncent de nouveaux candidats


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 24 juillet 2012 12:40
 
Le Parti québécois (PQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) ont présenté de nouveaux candidats lundi, alimentant à leur tour les rumeurs d'élections prochaines au Québec.
L'avocat Stéphane Labrie, qui siège aux conseils d'administration de la Fondation Hôtel-Dieu de Lévis et de la Chambre de commerce, portera les couleurs du PQ dans la circonscription de Lévis.
Également sous la bannière péquiste, le maire de Saint-Cyprien, Michel Lagacé, briguera la nouvelle circonscription de Rivière-du-Loup-Témiscouata. Celui qui est aussi président de la Conférence régionale des élus du Bas-Saint-Laurent affrontera le candidat libéral Jean D'Amour, qui avait obtenu près de 50 % des voix lors de l'élection partielle de 2009.
Finalement, Élizabeth Larouche se portera candidate dans la circonscription d'Abitibi-Est, où elle s'implique dans les secteurs de la santé et du développement.




Par ailleurs, la chef du PQ, Pauline Marois, a annoncé vouloir abolir les indemnités accordées aux élus qui ne terminent pas leur mandat. Elle a notamment cité en exemple l'ex-ministre libérale Monique Jérôme-Forget, qui a quitté ses fonctions en avril 2009 quatre mois après avoir été élue.

Mme Marois s'inquiète du coût engendré par ces démissions, qui mènent souvent à des élections partielles. Elle n'exclut pas la possibilité d'adopter l'imposition de pénalités au régime de retraite des démissionnaires.

De son côté, François Rebello, qui avait quitté le PQ en janvier dernier pour se joindre à la CAQ, restera aux côtés du chef caquiste François Legault. Il sera candidat dans la circonscription de Sanguinet, sur la Rive-Sud de Montréal.

Les autres candidats annoncés par la CAQ sont :

  • Étienne Boulrice, dans Hull;
  • David Monette, dans Hochelaga-Maisonneuve;
  • Bernard Flebus, dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue;
  • Sébastien Schneeberger, dans Drummond-Bois-Francs.

Le chef François Leagult a également annoncé la nomination de Richard Thibault à titre de directeur des communications pour la prochaine campagne électorale. M. Thibault a déjà été animateur des débats à l'Assemblée nationale, ainsi qu'attaché de presse et chef de cabinet ministériel pour Robert Bourassa et Daniel Johnson.

Il dirige depuis 18 ans Thibault Communications Inc. (RTCOM), une entreprise spécialisée en gestion de risques et de crises.

Cette annonce survient quelques jours après que le chef de la CAQ eut limogé le candidat caquiste dans Chomedey, Kamal G. Lutfi, pour des propos tenus sur Twitter, où il accusait notamment les souverainistes de vouloir « abolir le multiculturalisme » et d'être indifférents, voire haineux, envers les autres cultures.

La loi spéciale ne sera pas suspendue, les étudiants attendent l'examen sur le fond


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 23 juillet 2012 09:05
 
La Cour d'appel du Québec a rejeté lundi la requête visant à suspendre l'application de certains articles de la loi 78, adoptée par le gouvernement pour mettre fin au conflit étudiant. Les associations étudiantes attendent avec impatience l'examen de la requête en nullité.
Le tribunal a rejeté la demande d'appel des requérants, confirmant le jugement rendu le 27 juin par la Cour supérieure. Elle avait alors conclu qu'un débat de fond était nécessaire pour déterminer si la loi devait être suspendue.
Estimant que les articles 16 à 21 violent les droits d'association et d'expression, des associations étudiantes, enseignantes, syndicales, communautaires, féministes, environnementales et artistiques avaient déposé une requête en sursis le 25 mai dernier. Elles avaient du même coup déposé une requête en nullité, visant quant à elle à faire déclarer la loi 78 inconstitutionnelle, mais cette requête sur le fond ne sera pas entendue avant des mois.
L'article 16 force les organisateurs d'une manifestation de 50 personnes ou plus à prévenir les autorités policières de l'itinéraire, tandis que l'article 17 oblige les associations étudiantes qui participent à la manifestation à s'assurer qu'elle se déroule selon les renseignements fournis.




Quant aux articles 18 à 21, ils prévoient notamment des amendes pour les associations étudiantes en cas de blocage des universités et des cégeps, ainsi que la suspension des cotisations étudiantes si les associations sont jugées responsables d'entraves à des cours.

Pour un débat sur le fond « dans les plus brefs délais »

La requête rejetée lundi visait la suspension d'articles de la loi spéciale « jusqu'à ce que la décision finale soit rendue sur leur validité », précise le jugement.

Dans sa décision, le juge de la Cour d'appel François Doyon estime que le tribunal de première instance « a retenu les bons critères et les a analysés selon une grille qui est conforme aux règles applicables ». Il écrit que les requérants ne l'ont pas convaincu « qu'il existe une chance raisonnable » que la Cour d'appel casse le jugement de première instance.

Cette décision ne préjuge en rien du résultat de l'examen sur le fond de la loi 78. « À mon avis, l'importance de la question en cause requiert que ce débat au fond soit tenu dans les plus brefs délais, d'autant que, à moins de modification, la loi cessera d'avoir effet le 1er juillet 2013 », souligne le juge Doyon.

L'espoir est intact du côté des étudiants

Le fait que le magistrat, dans sa décision, ait insisté sur l'importance d'un débat de fond « dans les plus brefs délais » a particulièrement retenu l'attention de Félix-Antoine Dumais-Michaud, avocat de la clinique Juripop, qui représente la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ).

« On est déçu », a toutefois reconnu Me Dumais-Michaud en entrevue à RDI. « On demandait une requête assez difficile à obtenir. On voulait tenter notre chance, on ne l'a pas eu, mais ça ne change rien au fond des choses », a-t-il ajouté.

Me Dumais-Michaud dit vouloir aller « le plus rapidement possible », et il estime que la requête en nullité pourrait être examinée en janvier ou février, « peut-être avant ».

Invité à l'émission 24 heures en 60 minutes, à RDI, Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante, la CLASSE, s'est lui aussi dit « très déçu » de la décision rendue lundi.

« Maintenant que la décision est rendue on a pas vraiment le choix que de mettre tous nos espoirs et toute notre énergie en vue de la requête en nullité qui va être plaidée dans les prochains mois », a affirmé M. Nadeau-Dubois. À ce moment-là « on va vraiment avoir l'opportunité de plaider sur le fond de la question ».

Comme elle le dit depuis que cette loi 78 a été adoptée, la CLASSE ne compte pas respecter les articles qui encadrent le droit de manifester. Quant à la tenue éventuelle de lignes de piquetage à la rentrée, « on a décidé de laisser cette décision-là entre les mains des étudiants », avec des assemblées générales, a dit M. Nadeau-Dubois.

La présidente de la FECQ, Éliane Laberge, a fait part elle aussi de sa déception à l'antenne de RDI, mais elle a fait valoir que « cela ne change rien sur le fond ».

Me Dumais-Michaud a rappelé qu'aucune infraction lors d'une manifestation n'avait encore été pénalisée en vertu de la loi 78. « C'est seulement le règlement municipal ou le règlement du Code de la sécurité routière qui ont été appliqués », a-t-il souligné.

Invitée à commenter la décision de la Cour d'appel, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, a déclaré : « Je ne peux pas, évidemment, m'opposer au jugement de la cour, c'est le jugement qui a été porté. Par contre, je vous rappelle que la Commission des droits et libertés de la personne a été très dure à l'endroit de la loi 78, jugeant qu'elle brimait les droits et libertés de façon excessive. »
« La loi 78 a été critiquée de toutes parts, vous le savez, et est quasi-inapplicable parce que même quand on déclare les manifestations illégales, on n'a pas de moyens d'intervenir quand il y a des masses aussi importantes qui sont dans les rues », a-t-elle ajouté.


Financement des partis : le PLQ en tête, le PQ fait bonne figure


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 23 juillet 2012 06:46
 
Des données du Directeur général des élections (DGE) du Québec indiquent que le Parti libéral est la formation politique qui détient le plus de ressources financières à sa disposition. Mais selon des chiffres compilés par Radio-Canada, les autres partis ont augmenté leur récolte de dons au cours des derniers mois.
Le 31 décembre dernier, le PLQ (1 638 029 $) avait huit fois plus de liquidités à sa disposition dans ses coffres que le Parti québécois (211 307 $), selon le Directeur général des élections.
Les données du DGE montrent cependant que pour les six premiers mois de l'année 2012, les autres partis récoltent des dons à un rythme beaucoup plus soutenu.
Ainsi, de janvier à juin 2012, le PQ aurait récolté 1 612 161 $ en contributions politiques, soit seulement 287 027 $ de moins que le PLQ.




Pour l'année 2011, le PLQ avait récolté un total de 3 774 219 $ en contributions politiques, contre 2 442 202 $ pour le PQ, 663 277 $ pour la Coalition avenir Québec (CAQ), et 86 216 $ pour Québec solidaire.

Pour la chef du Parti québécois, Pauline Marois, c'est un signe que le vent tourne. « Traditionnellement, les libéraux ont toujours récolté plus d'argent, mais nous au PQ on a fait beaucoup d'effort, et on voit que les libéraux sont en perte de vitesse », affirme-t-elle.

Les libéraux, qui n'ont pas souhaité commenter ces données, indiquent toutefois que l'argent récolté servira surtout aux publicités électorales. Lors des dernières élections, environ la moitié des dépenses des partis était consacrée aux publicités.

À la Coalition avenir Québec (CAQ), on veut changer un système qui, selon elle, favorise les vieux partis.

« Là dessus, on a notre position à nous, on parle d'un plafond de 4 millions par campagne électorale, on parle d'une opération qui nous permettrait par exemple de plafonner le financement populaire », déclare Richard Thibault, directeur des communications au parti.

« C'est important qu'il y ait du financement populaire, c'est important que les citoyens manifestent leur appui aux partis politiques, mais de la plafonner à 100 dollars », ajoute-t-il, comme le souhaite notamment le PQ.

Le bureau du Directeur général des élections estime que les dépenses maximales pour les prochaines élections seront fixées à environ 11 millions de dollars par parti, soit un peu plus que les 10,5 millions autorisées aux dernières élections. Un maximum que les partis n'ont jamais atteint.

Avec un reportage de Julien Lafille

dimanche 22 juillet 2012

Les provinces veulent se regrouper face à Ottawa


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 22 juillet 2012 05:15
 
Les premiers ministres canadiens tenteront de forger un front commun lorsqu'il se rencontreront cette semaine pour discuter d'une série de dossiers, incluant les soins de santé, l'énergie et l'économie, tout en ripostant à un gouvernement fédéral que certains accusent d'avoir fermé la porte aux discussions.
Le premier ministre néo-écossais, Darrell Dexter, l'hôte de cette réunion du Conseil de la fédération, soutient que ses collègues et lui-même s'attaqueront à tous les défis, de la création d'une position à propos des transferts en matière de santé au développement d'un plan énergétique pancanadien.
Il a toutefois ajouté que la majorité des discussions entre les leaders provinciaux et territoriaux seront teintées de frustration à propos de leur relation de plus en plus distante avec le premier ministre fédéral, qui les a rencontrés pour la dernière fois il y a trois ans.
Lors d'une entrevue avant le début des trois jours de discussions, mercredi, M. Dexter a déclaré qu'il existait une bonne dose de consternation à propos de la question de l'implication entre le gouvernement fédéral et les provinces.




Cette consternation est liée à une série de décisions fédérales qui, aux yeux des provinces, ont été prises avec peu ou pas de consultation, comme les changements à l'assurance-emploi, le projet de loi omnibus sur la criminalité et les réformes à la Loi sur les pêches.

Modification des transferts fédéraux en santé

L'un des premiers sujets à être abordé est l'annonce du ministre fédéral des Finances Jim Flaherty, au début de 2011, à propos de la hausse des transferts fédéraux pour les soins de santé octroyés dans les provinces.

M. Flaherty a confirmé que ce taux demeurera à 6 % par année jusqu'en 2017, avant d'être calqué sur la croissance économique et l'inflation, tout en demeurant au-delà de 3 %.

Plusieurs provinces, dont le Québec, l'Ontario, la Nouvelle-Écosse, le Manitoba et Terre-Neuve ont déclaré que M. Flaherty leur avait imposé cette entente sans laisser place aux négociations.

Le gouvernement fédéral a rétorqué que cette nouvelle formule était généreuse.

Plusieurs provinces de l'est du pays possédant une population âgée considérable ont laissé entendre que la modification impliquerait des coûts punitifs.

Statégie énergétique

Les premiers ministres devraient également discuter d'une stratégie énergétique nationale, dirigée par l'Alberta, qui permettrait de former une approche commune pour développer, mettre en marché et exploiter de façon durable les ressources énergétiques.

Les premiers ministres de l'Ouest appuient déjà la vision de la chef du gouvernement albertain Alison Redford.

Plusieurs leaders ont par ailleurs fait publiquement savoir que leurs intérêts provinciaux divergents et leurs ressources énergétiques variées n'empêcheraient pas la formation d'un front uni, un sentiment soutenu la semaine dernière par un comité sénatorial à majorité conservatrice qui a recommandé une approche nationale quant à la question énergétique.


Un candidat de la CAQ limogé par François Legault

Par La Presse Canadienne, thecanadianpress.com, Mis à jour le: 22 juillet 2012 05:57
 
MONTRÉAL - Le candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans Chomedey, Kamal G. Lutfi, a été limogé pour avoir traité les souverainistes de racistes sur Twitter.
Le chef de la CAQ, François Legault, a rendu sa décision publique dimanche matin, faisant valoir que les propos de M. Lutfi étaient contraires aux valeurs et aux orientations politiques de son parti.
«Ce qu'on souhaite, c'est de rassembler les Québécois, qu'ils soient fédéralistes ou souverainistes, en autant qu'ils acceptent de mettre la question constitutionnelle de côté pour une dizaine d'années, rappelle-t-il. Ce qu'on souhaite, c'est d'être capables d'appuyer un plan pour relancer le Québec, donc il ne faut pas commencer à critiquer les uns et les autres et tenir des propos comme ceux qui ont été tenus par M. Lutfi.»
Sur son compte Twitter, samedi soir, Kamal G. Lutfi a accusé les souverainistes, de vouloir "abolir le multiculturalisme" et d'être indifférents, voire haineux, envers les autres cultures.
Dans une tiraille d'environ 35 gazouillis remplis de fautes d'orthographe, l'homme de 55 ans relate également avoir vécu des épisodes de racisme alors qu'il travaillait pour le Mouvement Desjardins, en 2010-2011.
«(...) j'ai travaille ches Desjardins et pour la premiere fois de ma vie je me sentais NOIR = racisme des separatistes (sic)», écrit-il.
La CAQ devra maintenant se trouver un nouveau candidat dans la circonscription de Chomedey, à Laval. Sans vouloir s'avancer sur l'identité de celui-ci, François Legault a réitéré que son parti sera représenté dans l'ensemble des 125 comtés qui composent le territoire électoral québécois et que tous les candidats seront connus d'ici le déclenchement des élections générales.
La Presse Canadienne a tenté en vain de contacter M. Lutfi