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samedi 14 juillet 2012

La CLASSE réunie à Québec pour élaborer sa stratégie en vue des élections


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 14 juillet 2012 12:16
 
La Coalition large de l'association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) est réunie en congrès, cette fin de semaine, à l'Université Laval, pour élaborer sa stratégie en vue d'éventuelles élections au Québec.
Deux des porte-parole de l'organisation étudiante, Jeanne Reynolds et Gabriel Nadeau-Dubois, ont présenté jeudi, à Montréal, le nouveau manifeste de la CLASSE. Il va bien au-delà des droits de scolarité, se portant à la défense des droits des autochtones et des femmes et s'opposant à l'exploitation des gaz de schiste et au Plan Nord.
La CLASSE a déjà annoncé qu'elle fera une tournée d'une vingtaine de villes du Québec jusqu'à la mi-août pour dénoncer les politiques du gouvernement libéral de JeanCharest, qu'il y ait déclenchement d'élections ou pas. Les membres entendent rencontrer la population afin de faire connaître leurs positions politiques et les valeurs qu'ils défendent.
M. Nadeau-Dubois estime que la principale erreur du premier ministre Jean Charest est d'avoir sous-estimé la force de la mobilisation des étudiants.




La CLASSE n'entend toutefois appuyer aucun parti politique, voulant demeurer indépendante.

« À partir d'un moment où on viserait un parti en particulier, il y a certaines actions qui pourraient être comptabilisées comme des dépenses. On veut éviter de se mettre les pieds dans les plats d'un point de vue juridique. C'est une conjoncture qui est nouvelle pour le mouvement étudiant, ça ne nous est jamais arrivé dans notre histoire de devoir nous mobiliser, voire être en grève pendant une élection », a affirmé M. Nadeau-Dubois, samedi.

Ce dernier assure que peu importe le parti qui remportera les prochaines élections provinciales, la CLASSE continuera de faire pression pour que ses revendications soient entendues.

Vendredi, le Directeur général des élections du Québec a rappelé que les groupes de pression, comprenant les associations étudiantes, sont considérés comme des tiers partis qui ne peuvent engager des dépenses visant à infléchir le choix des électeurs lors des campagnes électorales.

La loi électorale du Québec interdit aux groupes de pression d'effectuer des dépenses dans le but de « favoriser ou de défavoriser, directement ou indirectement, un candidat ».

Les membres réunis à Québec doivent aussi discuter de la poursuite éventuelle de la grève étudiante lors de la prochaine rentrée scolaire.

Radio-Canada.ca avec PC

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