Mis à jour le: 18 juin 2012 12:34
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) a lancé lundi un appel
ultime à la médiation, seul moyen selon elle de régler le conflit qui oppose les
étudiants au gouvernement Charest dans le dossier des droits de scolarité.
« Devant l'échec répété des négociations et le retrait par le gouvernement de sa propre offre, il devient évident que seul un processus neutre et crédible tel que la médiation permettrait aux deux partis d'orchestrer une réelle sortie de crise », a déclaré Éliane Laberge, présidente de la FECQ.
Mme Laberge a souligné que le premier ministre a la responsabilité de s'asseoir à nouveau avec les étudiants, « mais cette fois, avec l'aide de médiateurs chevronnés, et d'y rester ».
Elle a précisé qu'un conseil de médiation formé de trois médiateurs neutres et indépendants faciliterait les discussions et permettrait « un vrai dialogue ».
« Il est maintenant l'heure de cesser de colporter certaines informations fausses sur la nature de la médiation, de mettre l'orgueil de côté et de s'y engager réellement », a-t-elle poursuivi, déplorant que le premier ministre ait passé plus de temps à tourner une vidéo qu'à négocier avec les étudiants.
La présidente de la FECQ a par ailleurs souhaité que le Barreau du Québec ou l'Institut de médiation et d'arbitrage du Québec (IMAQ) puisse chapeauter le processus.
Cet appel public fait suite à deux demandes confidentielles envoyées par avocat au gouvernement, en mai, et laissées sans réponse. La Fédération espère ainsi obtenir une réaction du gouvernement, à qui elle demande de répondre dans les prochaines 48 heures.
La semaine dernière, l'ancien chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, avait
lui aussi soutenu que la médiation apparaissait comme la seule avenue pouvant
résoudre la crise étudiante au Québec.
Selon vous, le gouvernement Charest, a-t-il déjà vraiment eu l'intention de règler le conflit étudiant? Sinon, se serat-il servi de ce conflit afin de se faire du capital politique sur le dos des étudiant(e)s dans le seul but de s'assurer des votes lors d'éventuelles élections à l'automne?
« Devant l'échec répété des négociations et le retrait par le gouvernement de sa propre offre, il devient évident que seul un processus neutre et crédible tel que la médiation permettrait aux deux partis d'orchestrer une réelle sortie de crise », a déclaré Éliane Laberge, présidente de la FECQ.
Mme Laberge a souligné que le premier ministre a la responsabilité de s'asseoir à nouveau avec les étudiants, « mais cette fois, avec l'aide de médiateurs chevronnés, et d'y rester ».
Elle a précisé qu'un conseil de médiation formé de trois médiateurs neutres et indépendants faciliterait les discussions et permettrait « un vrai dialogue ».
« Il est maintenant l'heure de cesser de colporter certaines informations fausses sur la nature de la médiation, de mettre l'orgueil de côté et de s'y engager réellement », a-t-elle poursuivi, déplorant que le premier ministre ait passé plus de temps à tourner une vidéo qu'à négocier avec les étudiants.
La présidente de la FECQ a par ailleurs souhaité que le Barreau du Québec ou l'Institut de médiation et d'arbitrage du Québec (IMAQ) puisse chapeauter le processus.
Cet appel public fait suite à deux demandes confidentielles envoyées par avocat au gouvernement, en mai, et laissées sans réponse. La Fédération espère ainsi obtenir une réaction du gouvernement, à qui elle demande de répondre dans les prochaines 48 heures.
Selon vous, le gouvernement Charest, a-t-il déjà vraiment eu l'intention de règler le conflit étudiant? Sinon, se serat-il servi de ce conflit afin de se faire du capital politique sur le dos des étudiant(e)s dans le seul but de s'assurer des votes lors d'éventuelles élections à l'automne?
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