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vendredi 22 juin 2012

Financement des partis : Duchesneau défend la crédibilité de ses sources


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour
 
Les derniers jours ont été bien remplis pour Jacques Duchesneau. Après avoir subi un contre-interrogatoire serré à la commission Charbonneau cette semaine, il a répondu aux questions de la journaliste Isabelle Richer. Au cours de l'entretien, il a notamment défendu le rapport qu'il a soumis sur le financement des partis politiques et la crédibilité de ses sources.
L'ex-patron de l'Unité anticollusion a élaboré ce rapport, à titre personnel et bénévolement, à partir des témoignages de 13 personnes. Il fait notamment valoir que trois de ces témoins, des organisateurs politiques qui ne se connaissent pas, sont d'accord pour affirmer qu'au moins 70 % du financement des partis politiques est d'origine occulte.
Il a expliqué qu'il comprenait que des politiciens ne soient pas au courant de certaines tractations puisqu'elles sont difficilement détectables. Il a souri lorsque la journaliste lui a demandé s'il avait pu être victime de ces stratagèmes lorsqu'il s'est présenté à la mairie de Montréal. Il a répondu que sa défaite pouvait témoigner de l'honnêteté de sa campagne.
Par ailleurs, M. Duchesneau a laissé entrevoir qu'il y aura des révélations intéressantes lorsque les audiences de la commission Charbonneau reprendront cet automne.


Duchesneau songe à demander le statut de participant

Interrogé à savoir s'il pourrait être participant au sein de la commission, c'est-à-dire interroger des témoins et en proposer, l'ancien chef de la police de Montréal n'a pas rejeté l'idée.

Des dizaines de courriels d'informations

Jacques Duchesneau affirme aussi qu'il a reçu quelque 200 courriels depuis son témoignage.

M. Duchesneau réitère que c'est un système qu'il faut détruire et que les actions de l'escouade Marteau, même s'il salue ses opérations, ne peuvent pas venir à bout d'un tel système.

Il distingue le travail des policiers de celui de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), qu'il décrit comme une « bureaucratie ».

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