Le carré rouge, profilage politique?

Lors du week-end dernier, grande fête de la F1 à Montréal, plusieurs arrestations ont encore faites dans les rangs des carrés rouges. De ces arrestations, 34 l'auront été ce dimanche, «à titre préventif», selon M. Marc Parent, chef du Service de Police de Montréal. M. Parent a affirmé que les gens n'étaient pas mis aux arrêts simplement parce qu'ils portaient le «carré rouge», mais plutôt parce que les policiers estimaient que ces personnes n'avaient aucun motif valble pour se trouver au Parc Jean-Drapeau. D'ailleurs, une cinquantaine d'autres personnes se sont vues refuser l'accès au métro pouvant les conduire à ce même Parc situé sur l'île Ste-Hélène.
Plusieurs ont été fouillés dont 2 journalistes du Devoir qui arboraient le carré rouge. En effet, ces 2 journalistes ont été questionnés, ont dû s'indentier, ont été arrêtés et ensuite relâchés. À deux reprises.
La nouvelle porte-parole de la CLASSE, Camille Robert dit avoir reçu une centaine de témoignages de personnes affirmant avoir subit des fouilles arbitraires. Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de la CLASSE affirme même que certains Ministres se sont permis d'associer le carré rouge avec l'intimidation et la violence...
La CLASSE demandera aux Droits de la Personne de se prononcer à ce sujet, à savoir le profilage politique sur le dossier depuis les débuts des manifestations étudiantes.
Alors, profilage politique ou simple prudence de la part de la police selon vous?

Photos: Haut: Fouilles au Parc Jean-Drapeau, site du Circuit Jacques-Villeneuve. Bas: M. Marc Parent, chef de la Police de Montréal.