Mis à jour le: 27 juin 2012 02:28
Le maire de Montréal Gérald Tremblay s'offusque des propos que l'ex-patron de
l'Unité anticollusion Jacques Duchesneau a tenus à son endroit dans un article
du quotidien The Gazette .
« Lui achèteriez-vous une bicyclette usagée? Pas moi », a raillé Jacques
Duchesneau en parlant du maire.
« Il peut dire tout ce qu'il veut, a-t-il poursuivi. Je sais ce que j'ai dit
et il sait ce que j'ai dit. Il dit qu'il ne se rappelle de rien, mais il se
souvient que nous n'en avons pas parlé. Il peut aller en enfer en ce qui me
concerne. Vous appelez ça un maire? »
L'ex-patron de l'UAC a affirmé lors d'entrevues qui ont suivi son témoignage
à la commission d'enquête sur l'industrie de la construction qu'il a rencontré
le maire Tremblay à l'été 2009, et qu'il l'a mis en garde contre certains
membres de son entourage.
Le maire Tremblay a confirmé cette semaine qu'il a rencontré M. Duchesneau en juillet 2009, mais nie catégoriquement que ce dernier l'a mis en garde contre son entourage. Ce sont ces propos qui ont fait réagir Jacques Duchesneau en entrevue à The Gazette .
Dans un communiqué publié mercredi midi, le maire Tremblay affirme que « les attaques de Jacques Duchesneau sont inacceptables et surtout indignes d'un ancien chef de police, ex-candidat à la mairie et ancien directeur de l'Unité anticollusion ».
Il lui demande de s'excuser, mais sans appuyer sa requête d'une mise en demeure.
« Si, comme il le prétend, il m'a informé, mis en garde et [il a] identifié certaines personnes de mon entourage, je réitère qu'il a l'obligation de dévoiler ces noms dans les meilleurs délais. Ce serait dans l'intérêt de tous », ajoute le maire.
« Je répète que si Jacques Duchesneau m'avait informé j'aurais agi. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait à chaque fois qu'il y a eu des allégations concernant certaines personnes soupçonnées d'avoir posé des gestes illégaux », soutient Gérald Tremblay.
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