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mercredi 22 août 2012

Élections Québec 2012 - Le projet de loi sur la citoyenneté du PQ fait réagir


Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 22 août 2012 02:54
 
Les anglophones, les allophones et les autochtones vivant au Québec au moment où un éventuel gouvernement péquiste adopterait son projet de loi sur la citoyenneté québécoise obtiendraient « automatiquement » la citoyenneté québécoise et pourraient conséquemment briguer des postes électifs, a précisé mercredi le Parti québécois.
Seuls les nouveaux arrivants devraient démontrer qu'ils ont une connaissance suffisante du Québec et de la langue française pour obtenir la citoyenneté québécoise.
La chef péquiste Pauline Marois a déclaré mardi que « tous les citoyens du Québec qui veulent se faire élire dans une mairie, comme conseiller, comme député, doivent avoir une connaissance du français ».
Elle a précisé que la connaissance du français serait une condition d'éligibilité, que l'on soit « anglophone de souche ou nouvellement arrivé ».





Dans un communiqué publié en début d'après-midi, le Parti québécois indique que le projet de loi que déposerait un éventuel gouvernement dirigé par Pauline Marois « reprendra les dispositions concernant la citoyenneté québécoise contenues dans le projet de loi 195 » que la chef péquiste a déposé à l'Assemblée nationale en 2007.

Les exigences imposées aux nouveaux arrivants pour obtenir la citoyenneté, précise le PQ, seraient « semblables à celles requises par le gouvernement du Canada, qui demande une connaissance appropriée du Canada et de l'une des deux langues officielles pour obtenir la citoyenneté canadienne ».

D'autres pays, comme l'Australie, l'Allemagne, les États-Unis, la France et le Japon, imposent aussi de telles exigences, indique le Parti québécois.

La réaction de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador n'a pas tardé. Son chef, Ghislain Picard, a déclaré dans un communiqué qu'« aucune des Premières Nations au Québec » n'acceptera de se faire imposer « une loi étrangère adoptée par un gouvernement provincial ».

Le chef du Parti libéral, Jean Charest, a décrit la position du PQ là-dessus comme de l'improvisation.

Plus de détails à venir.

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