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mercredi 22 août 2012

La FECQ et la FEUQ veulent chasser les libéraux

Par La Presse Canadienne, thecanadianpress.com, Mis à jour le: 22 août 2012 07:59
 
MONTRÉAL - Les présidentes de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) ont uni leur voix, mercredi, pour demander aux Québécois de chasser du pouvoir le gouvernement libéral lors des élections du 4 septembre.
La présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, a affirmé que les citoyens et les étudiants en ont assez d'un gouvernement «agressif et méprisant». Elle a ajouté que le Parti libéral du Québec et la Coalition avenir Québec sont du pareil au même, avant de reprocher à ce dernier parti de chercher à donner l'illusion du changement alors qu'il est constitué de candidats issus des autres formations.
Mme Desjardins a dit croire que les jeunes qui se sont mobilisés ne voudront pas baisser les bras et qu'ils se rendront voter pour obtenir gain de cause. Elle s'est donné comme objectif de voir le taux de participation des jeunes au scrutin atteindre 60 ou 65 pour cent.
Pour sa part, la présidente de la FECQ, Éliane Laberge, a déclaré que la population se souviendra, le 4 septembre, de la manière dont le Parti libéral a traité la jeunesse québécoise.
Les deux femmes ont pris la parole au moment où plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées en début d'après-midi place du Canada, au centre-ville de Montréal, pour une sixième manifestation mensuelle consécutive contre la hausse des droits de scolarité.
Le trajet emprunté par les manifestants n'avait pas été annoncé à l'avance, mais la présence policière se faisait plutôt discrète.
Le Service de police de la Ville de Montréal a confirmé qu'il n'avait pas déclaré la manifestation illégale, parce qu'il avait réussi à obtenir des renseignements sur l'itinéraire par le biais de différentes sources.
Une heure après le début de la marche, à 15 h, aucun incident n'avait été signalé, outre quelques feux d'artifice et la destruction de pancartes électorales du Parti libéral.
Avant la manifestation, la coporte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), Jeanne Reynolds, a estimé que l'élection prochaine ne sera pas suffisante pour régler le malaise qui a pris naissance le printemps dernier. Elle a aussi réclamé la gratuité de l'éducation.
Les étudiants doivent se rencontrer en congrès extraordinaire le 13 septembre pour discuter de la suite des événements, à la lumière de l'issue du scrutin provincial.



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